Procès des attentats du 13-Novembre : l'interrogatoire de Salah Abdeslam a repris mercredi après une série d'incidents la veille
L'interrogatoire du seul membre encore en vie du commando responsable des attentats du 13-Novembre n'a toutefois pas apporté de révélations mercredi.
Un climat plus apaisé au procès des attentats du 13-Novembre. L'interrogatoire de Salah Abdeslam, interrompu mardi 15 mars après une série d'incidents qui ont provoqué le départ des avocats de la défense, a pu reprendre mercredi, sans toutefois apporter de révélations.
Le seul membre encore en vie du commando responsable des attentats, habillé en noir et sans masque, a été interrogé sur son rôle dans la préparation des attentats. Il a été notamment questionné sur sa fonction de chauffeur pour aller récupérer, en Hongrie et en Allemagne, une dizaine de jihadistes venus de Syrie, dont l'essentiel des trois commandos de Paris, pour les ramener en Belgique. Salah Abdeslam reconnaît deux des cinq voyages recensés par l'accusation.
"On attend de moi beaucoup et j'ai pas les informations" que les parties civiles attendent, a-t-il déclaré. L'accusé est resté tout aussi vague sur la raison pour laquelle il avait été choisi, et par qui, pour aller chercher en voiture les jihadistes de retour de Syrie. "J'étais un habitué. Je connaissais pas mal d'agences de location et j'avais déjà beaucoup loué auparavant", a déclaré Salah Abdeslam. "J'ai un permis de conduire... Je sais pas... C'est pas tout le monde qui a un permis de conduire", a-t-il avancé pour s'expliquer.
Des réponses lacunaires
"Il y a quelqu'un derrière tout ça mais ça change rien de savoir tout ça", a poursuivi l'accusé. Son avocate lui a expliqué qu'une réponse claire pourrait aider la cour à mieux le juger. "La vérité sera établie le jour de la résurrection. Tout sera révélé ce jour-là", s'est contenté de répondre Salah Abdeslam.
Un autre avocat l'a interrogé sur le coût des locations des voitures de grosse cylindrée, du carburant et des péages d'autoroutes pour effectuer ses allers-retours.
"J'ai pas souvenir de ce que combien ça m'a couté, mais ce que je peux dire c'est que c'était pas mon argent personnel", a admis l'accusé. Interrogé sur les personnes qui finançaient ses trajets, Salah Abdeslam a répondu en arabe "L'Etat islamique", sans donner le moindre nom d'individu impliqué.
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