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Procès du 13-Novembre : les victimes face aux paroles de Salah Abdeslam

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Article rédigé par France 2 - E.Pelletier, D.Fossard, E.De Pourquery, France 3 Ile De France, L.Dulois
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Salah Abdeslam n'a exprimé aucun regret et aucune empathie. Le principal accusé du procès des attentats du 13 novembre 2015 continue de justifier froidement les attaques qui ont fait 130 morts.

Le président de la Cour d'assises avait proposé aux 14 accusés présents de prendre la parole. Peu après 13 heures, le mercredi 15 septembre, Salah Abdeslam se lève dans le box et justifie les attentats. "On a combattu la France, on a visé la population (...) il n'y avait rien de personnel", a-t-il déclaré. Pendant une dizaine de minutes, il décline la propagande du groupe État Islamique. "Quand François Hollande a pris la décision d'attaquer [la Syrie], il savait qu'à cause de cette décision, des Français allaient rencontrer la mort".

"Une indignité absolue"

Le discours est glaçant. Les yeux rougis, les victimes encaissent. "On a été personnellement touchés, et là d'un coup on nous dit ouvertement 'c'est pas de votre faute, mais bon vous étiez là' c'est d'une indignité absolue", raconte David-Fritz Goeppinger, rescapé du Bataclan. Bien qu'il se soit excusé, Salah Abdeslam n'a exprimé aucun regret, chose que certaines victimes attendaient. Jeudi 16 septembre, une nouvelle journée d'horreur attend les parties civiles avec la diffusion d'images et de vidéos des scènes de crime.

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