Enseignant décapité : la plateforme Pharos avait reçu un signalement du compte Twitter de l'assaillant
Depuis sa création en 2009, la plateforme a traité plus d'un million et demi de signalements.
La plateforme Pharos, dont le gouvernement veut renforcer les moyens, avait reçu en juillet un signalement du compte Twitter de l'assaillant qui a décapité un professeur à Conflans-Sainte-Honorine vendredi soir. Le compte n'avait pas été suspendu, car il n'y avait pas d'alerte majeure sur un passage à l'acte, indique une source proche de l'enquête à franceinfo. Ce compte Twitter a finalement été suspendu après l'attaque de vendredi et la publication d'une photo de la victime.
Lundi 19 octobre, Marlène Schiappa, ministre déléguée à la citoyenneté, s'est rendue dans les locaux de la plateforme Pharos pour afficher cette volonté de renforcer ses moyens. La ministre a notamment évoqué la problématique du cyber-islamisme.
4 400 signalements par semaine
La Plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements (Pharos) permet à toute personne de signaler un contenu sur internet jugé illicite. Depuis sa création en 2009, cette plateforme a déjà traité plus d'un million et demi de signalements, selon le bilan établi en février 2020.
Parmi les 4 400 signalements reçus en moyenne par semaine, 57% des signalements concernent des escroqueries et arnaques financières. Mais Pharos traite également des signalements liés à la pédocriminalité, les menaces ou incitations à la violence, mais aussi l'incitation à la haine raciale ou provocation à la discrimination de personnes en raison de leurs origines, de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap.
83 enquêtes ouvertes depuis vendredi pour apologie du terrorisme
Ces signalements sont traités par une trentaine de policiers et gendarmes qui doivent s'assurer qu'ils constituent bien une infraction en France. Si l'infraction est caractérisée, une enquête est ouverte par un procureur. Des signalements peuvent aussi être transmis à des enquêteurs à l’étranger en passant par Interpol. Depuis vendredi, ce sont ainsi 83 enquêtes qui ont été ouvertes pour apologie du terrorisme suite à des signalements en ligne de messages favorables à l'attaque.
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