Attentat de Magnanville : la perpétuité confirmée en appel contre Mohamed Lamine Aberouz pour complicité dans l'assassinat des deux policiers
Mohamed Lamine Aberouz clamait son innocence dans l'attentat perpétré au nom du groupe Etat islamique par son ami d'enfance Larossi Abballa, assassin de Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, le 13 juin 2016.
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Pas de changement. La cour d'assises spéciale de Paris a confirmé en appel, samedi 21 juin, la condamnation de Mohamed Lamine Aberouz à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans, pour complicité dans l'assassinat d'un couple de policiers à leur domicile de Magnanville (Yvelines) le 13 juin 2016, en présence de leur fils de 3 ans.
La cour a reconnu le Franco-Marocain de 31 ans coupable de tous les chefs d'accusation qui le visaient, soit complicité d'assassinat d'une personne dépositaire de l'autorité publique, complicité de séquestration d'un mineur de moins de 15 ans et association de malfaiteurs terroriste. Tout au long de son premier procès en octobre 2023, Mohamed Lamine Aberouz avait clamé son innocence dans l'attentat perpétré au nom du groupe Etat islamique par son ami d'enfance Larossi Abballa, assassin de Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing.
L'accusé affirmait qu'il n'était pas présent sur la scène du crime, mais une trace ADN lui appartenant avait été retrouvée sur le repose-poignet de l'ordinateur du couple assassiné. La défense avait soutenu qu'elle provenait d'un "transfert" d'ADN entre la voiture de Larossi Abballa, où ont aussi été isolées des traces génétiques appartenant à l'accusé, et l'ordinateur des victimes. "Le déroulé des faits confirme que cela n'a pu se réaliser qu'en présence d'un deuxième homme. Peut-on imaginer un homme, en plein jour, attaquer deux policiers potentiellement armés ?", avait demandé l'avocate générale, ajoutant qu'un homme seul n'aurait pas pu gérer les réactions de l'enfant de 3 ans, par nature "imprévisibles".
Debout dans son box, Mohamed Lamine Aberouz a accusé le coup à la lecture du verdict, retombant sur son banc, accablé. Ses avocats, Vincent Brengarth et Nino Arnaud, ont annoncé à l'AFP le pourvoi de leur client en cassation. "C'est en matière antiterroriste le doute qui profite à l'accusation et non à l'accusé", dénoncent les avocats.
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