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Terrorisme en France : "On va rentrer dans une période de tension extrêmement longue", estime l'ancien directeur de la police nationale

Publié le 18/10/2023 22:20 Mis à jour le 18/10/2023 23:34

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franceinfo - S. Chironi, G. Bornstein

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Mercredi 18 octobre, Frédéric Péchenard, ancien directeur de la police nationale et vice-président LR de la région Île-de-France, était l’invité du 19/20 info. Il a notamment évoqué le risque d’attentat sur le sol français.

Gérald Darmanin dit qu’il faut passer au peigne fin tous les fichés S. Frédéric Péchenard, ancien directeur de la police nationale et vice-président LR de la région Île-de-France, salue cette initiative. "Je trouve que Gérald Darmanin est un bon ministre de l’Intérieur. Il fait le job. (…) Je crois que le 'en même temps' en matière de sécurité ne peut pas fonctionner convenablement", détaille-t-il.Interrogé sur l’avenir de la France, l’élu qui se dit "très inquiet" répond : "En ce moment, la situation n’est pas tendue internationalement, elle est explosive. On a affaire à une déflagration qui est celle du 7 octobre, une attaque terroriste du Hamas sur Israël. (…) Obligatoirement, il y a une riposte d’Israël qui va être très difficile. (…) On va rentrer dans une période de tension extrêmement longue." Selon lui, il va y avoir "d’autres tentatives" d’attentat sur le sol français.

Les alertes à la bombe

Frédéric Péchenard assure qu’il "faut tout craindre", aussi bien les loups solitaires que les organisations terroristes. Il explique que "le vrai loup solitaire n’existe pas vraiment", "derrière, il y a des gens qui l’ont aidé, qui l’ont endoctriné". "On risque d’avoir aussi bien des gens qui attaquent au couteau (…) et des gens plus entraînés, comme ceux du Bataclan ou de Charlie, qui font beaucoup plus de mal", ajoute l’élu.Concernant les alertes à la bombe, Frédéric Péchenard estime "qu’il y a sûrement des plaisantins". Cependant, il assure que "la multiplicité de ces choses-là me fait penser qu’il y a des gens qui sont politiquement avertis et qui font ça dans un but de déstabilisation de l’État".