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Un militaire arrêté près de Lyon pour avoir projeté une attaque contre une mosquée

Il "avait projeté de tirer à l'arme à feu contre une mosquée de la région lyonnaise", selon le ministère de l'Intérieur.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 11/08/2013 19:28 Mis à jour le 11/08/2013 20:21

Temps de lecture : 2min

Le militaire de 23 ans a été arrêté dans la région de Lyon (Rhône). a annoncé le ministère de l'Intérieur, le 11 août 2013. (GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO)

Un militaire de 23 ans a été arrêté cette semaine dans la région de Lyon (Rhône), a annoncé le ministère de l'Intérieur, dimanche 11 août, dans un communiqué. Il était soupçonné de préparer une attaque contre une mosquée. Le jeune homme, "proche des idées de l'extrême droite radicale" selon le ministère, a été interpellé sur la base aérienne de Lyon Mont Verdun. Il "avait projeté de tirer à l'arme à feu contre une mosquée de la région lyonnaise", explique le communiqué.

Le suspect "aurait par ailleurs violemment porté atteinte l'an dernier à une autre mosquée située dans la région bordelaise", ajoute le communiqué. Selon des sources proches de l'enquête, le jeune soldat aurait lancé un cocktail molotov près de Bordeaux sur la porte d'une mosquée, qui n'aurait fait que peu de dégâts et pas de victime. Selon la même source, le soldat, au terme de quatre jours de garde à vue dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), a été déféré dimanche devant la section anti-terroriste du parquet de Paris.

Le communiqué précise que le ministre de l'Intérieur Manuel Valls "félicite les agents de la DCRI pour leur enquête ayant permis de mettre préventivement à la disposition de la justice et hors d'état de nuire" ce suspect. "Le ministre de l'Intérieur réitère son engagement le plus résolu à lutter contre toutes les violences s'inspirant des idéologies les plus extrémistes, qui portent atteinte aux valeurs de la République et qui ont pour seul objectif de créer des tensions dans la société et de propager un climat de haine", ajoute le communiqué. "Aucune tolérance ne sera admise".