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Thalys : le tireur aurait-il pu être arrêté plus tôt ?

Interrogé depuis vendredi soir par les hommes de la DGSI et de la SDAT, la sous-direction anti-terroriste, Ayoub El Khazzani continue de nier le caractère terroriste de son acte. Selon les services de renseignements espagnols, ce Marocain connu pour son appartenance à la mouvance islamiste radicale, serait passé de France en Syrie en 2014. Ce que Paris ne confirme pas.

Stéphane Pair

Radio France

Publié le 23/08/2015 06:29 Mis à jour le 26/08/2015 13:41

Temps de lecture : 1min

(Une image de la vidéo exclusive de CNN © Capture d'écran)

C’est une révélation embarrassante pour la France et ses services de renseignement. La source des services de lutte antiterroriste espagnols, citée par le quotidien El Pais, semble sûre d’elle. Elle affirme qu'El Khazzani a séjourné en France au cours de l’année 2014 après sept années passées en Espagne. Et que le Marocain a pu partir en Syrie mais surtout revenir en France sans être inquiété par les services français.

Aucune confirmation côté français

Ce samedi Bernard Cazeneuve en personne expliquait que la DGSI a été alerté sur le cas El Khazzani par les services espagnols en février 2014. La DGSI a aussitôt émis une fiche "S" pour le tracer, le repérer s’il décidait d’entrer sur le territoire français. Mais hier ni Bernard Cazeneuve, ni aucune source contactée par France Info n’ont confirmé qu'El Khazzani a séjourné en France en mars 2014. Encore moins qu’il aurait aussitôt fait un aller et retour vers les zones de combat en Syrie en transitant apparemment par la Turquie et l’Allemagne.

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