Togo : cinq Français meurent dans un accident de la route
Partis inaugurer une maternité au Bénin, cinq humanitaires français ont perdu la vie dans un accident de la route au Togo. À La Ciotat (Bouches-du-Rhône), d'où sont originaires trois des victimes, le choc est total.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Une photo de l'équipe des humanitaires prise à leur arrivée à l'aéroport de Lomé, au Togo, la veille du drame. Parmi eux, cinq Français ont perdu la vie, dont trois originaires de La Ciotat : Claude Allegrini, Philippe Courty et Hélène Bernardi, avec son mari Claude, blessé dans l'accident. Ils avaient entre 70 et 75 ans et étaient engagés depuis sept ans dans l'ouverture d'une maternité au Bénin.
Partis lundi 20 octobre de Lomé, ils devaient se rendre dans le nord-ouest du Bénin pour inaugurer la maternité. Mais leur chemin s'est arrêté mardi à Yomaboua, dans le centre du Togo. D'après le gouvernement togolais : "Les circonstances sont consécutives à l'éclatement du pneu avant, ayant entraîné une perte de contrôle. Le véhicule a alors basculé sous le pont de la rivière".
Cette nuit, cinq Français, dont quatre blessés, ont été transférés aux urgences de l'hôpital. Notre équipe a pu les rencontrer dans leur chambre. Ils souhaitent rester anonymes. "Nous étions venus ici pour donner la vie et cinq de nos amis l'ont perdue", déplore l'un d'eux. "C'était dur. On a été vraiment soutenus. Tout le monde nous a aidés, et ça nous a fait beaucoup de bien aussi dans ce mal", souligne un autre.
Des figures de La Ciotat
Ce jeudi matin, les drapeaux sont en berne à La Ciotat et les membres de l'association caritative sont en deuil. "Nous sommes tous anéantis par ce drame. C'étaient des personnes gentilles, adorables, très dévouées pour le Lions Club", explique Colette Rambaud-Jankowiak, chargée événementiel au Lions Club. "De voir des gens qui étaient partis justement pour une très belle aventure, une concrétisation de sept ans après, on a vraiment du mal", indique Laurent Decherchi, chef du protocole.
Ici, les trois humanitaires décédés étaient des figures locales. "Je suis très peiné, franchement, parce qu'avec M. Courty, c'était un collègue d'école quand j'étais petit. C'était vraiment une figure de La Ciotat", affirme une femme. Vendredi 24 octobre, une minute de silence se tiendra à La Ciotat en hommage aux cinq humanitaires décédés.
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