Un accident de car fait au moins deux morts et dix blessés graves à Porté-Puymorens, dans les Pyrénées-Orientales

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident, a précisé le procureur de Perpignan.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 01/12/2024 18:42 Mis à jour le 02/12/2024 07:00

Temps de lecture : 2min

Un car accidenté sur la RN 320 au niveau de Porté-Puymorens (Pyrénées-Orientales), le 1er décembre 2024. (FREDERIQUE BERLIC / MAXPPP)

"Le choc a été très violent." Un accident de car a fait au moins deux morts et dix blessés graves, en urgence absolue, dimanche 1er décembre, près de Porté-Puymorens, a annoncé la préfecture des Pyrénées-Orientales. Un enfant de 4 ans fait partie des blessés en urgence relative.

Le sous-préfet Didier Carponcin a ajouté que 32 personnes avaient été blessées légèrement, insistant sur le caractère "provisoire" du bilan. Les blessés ont été évacués vers les centres hospitaliers de Toulouse, Perpignan, Foix et Puigcerda (une vingtaine de kilomètres, du côté espagnol de la frontière).

L'accident s'est produit vers 17 heures sur la RN 320, une route montagneuse entre les Pyrénées-Orientales, l'Ariège, l'Andorre et l'Espagne. Le bus arrivait de Barcelone (Espagne) pour une excursion en Andorre, et comptait 47 personnes à bord, dont le chauffeur. Le véhicule "a heurté violemment le côté gauche de la route et s'est immobilisé", a précisé Didier Carponcin.

Plus de 200 pompiers mobilisés

Des témoignages font état de "zigzags" du véhicule avant l'accident, selon le sous-préfet. "Est-ce que c'est une erreur humaine, est-ce que c'est lié à des problèmes techniques, de frein, que le bus aurait rencontrés, je ne peux pas le dire actuellement", a-t-il ajouté, alors que la zone de l'accident a été bouclée pour les besoins de l'enquête. Le chauffeur, blessé, a été hospitalisé. Les passagers de l'autocar sont majoritairement de nationalité espagnole et colombienne.

Près de 200 sapeurs-pompiers ont été mobilisés sur place, en provenance des Pyrénées-Orientales, de l'Ariège et de l'Aude. Ils ont également reçu le renfort de collègues catalans et andorrans. Les autorités ont par ailleurs eu recours à cinq hélicoptères de la sécurité civile et de la gendarmerie pour acheminer les premiers secours dans cette zone rendue difficile d'accès par les routes sinueuses.

Le maire de la commune, Jean-Philippe Augé, a confirmé auprès de L'Indépendant "un accident très grave". Le procureur de Perpignan a précisé qu'une enquête avait été ouverte pour déterminer les causes de l'accident. La préfecture a souligné qu'une "cellule psychologique a été activée pour soutenir les victimes et leurs familles".