Un couple mis à la porte de la maison qu'ils avaient prêtée
Ils avaient mis leur maison de Port Leucate à disposition d'une ancienne voisine pour la dépanner. Mais après quelques semaines de vacances, impossible de rentrer chez eux. Les serrures ont été changées et l'invitée a bien l'intention de rester à domicile.
Nadine et Joël Lips avaient bien sympathisé avec leur
voisine d'un quartier de Port-Leucate, dans l'Aude. Alors quand cette dernière
n'avait plus de quoi payer son loyer après un divorce compliqué, le couple a
décidé d'offrir un toit à la mère de famille et ses quatre enfants. L'affaire
est signée sur un bout de papier, d'après L'indépendant : pendant leur voyage
de quelques semaines en camping-car, leur amie viendra s'installer chez eux et
paiera les factures.
Les squatteurs ont changé les serrures
"Quand on a décidé de rentrer avec mon mari, on les a prévenus
qu'on serait là mi-octobre ", raconte Nadine Lips au quotidien languedocien.
"Ils nous ont dit qu'ils n'avaient rien trouvé et depuis on est à la porte
de chez nous ", continue la propriétaire lésée. Elle a bien tenté de
s'immiscer chez elle, mais les occupants ont changé les serrures.
Le couple
s'est donc installé dans son camping-car en attendant que la mère de famille et
son nouveau compagnon veuillent bien quitter les lieux. Généreux jusqu'au bout,
ils ont tenté de trouver un nouveau toit aux squatteurs. La mairie a proposé un
logement, "mais cela ne leur a pas plu ".
Une procédure longue et complexe
Nadine et Joël Lips ont évidemment saisi la justice, acte de
propriété en main. Mais, paradoxalement, le papier qu'ils ont signé avec leur
ancienne amie avant de partir ralentit la procédure, d'après les informations
de l'Indépendant : "Le juge des référés a estimé qu'il n'était pas
compétent pour statuer sur ce document qui prête à interprétation et qu'il
fallait donc saisir sur le fond ", précise leur avocat, Maître
Philippe Calvet.
"On est manifestement face à une mauvaise exécution d'un
contrat par l'une des parties, c'est une relation civile qui doit se régler au
civil ", affirme le procureur David Charmatz. En attendant que la
justice tranche, le couple continue de payer les factures de la famille de
coucous.
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