Un homme arrêté pour avoir agressé au couteau son ex-compagne, malgré une interdiction de contact

Le trentenaire est connu des services de police, puisqu'il s'en est déjà pris à son ex-compagne. Il doit être jugé en janvier pour avoir incendié sa voiture.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Périgord
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Un gendarme, le 22 juin 2023. Image d'illustration. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / VIA AFP)
Un gendarme, le 22 juin 2023. Image d'illustration. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / VIA AFP)

Un homme de 34 ans a été placé en garde à vue, soupçonné d'avoir agressé son ex-compagne au couteau, samedi 18 octobre, dans un village de Dordogne, a appris ICI Périgord, de source proche du dossier. Des faits confirmés par le parquet de Bergerac. Le suspect sera jugé en comparution immédiate lundi.
 
"Je sortais avec ma fille pour aller au supermarché et je me suis retrouvée face à mon ex-conjoint qui m'a mis un couteau sous la gorge", a raconté la victime, Marine, à ICI Périgord. Cette dernière n'est pas blessée.
Elle précise à ICI Périgord qu'une incapacité totale de travail (ITT) de huit jours lui a été délivrée. Elle et son ex-compagnon ont un fils. Et selon la victime, son ex-compagnon ne supportait pas de ne pas le voir plus régulièrement.

L'homme avait été placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès

L'agresseur avait interdiction d'entrer en contact avec elle. Des mesures de protection avaient été mises en place. Le trentenaire est connu des services de police et de la justice, puisqu'il s'en est déjà pris à son ex-compagne. Il doit être jugé en janvier 2026 pour avoir incendié sa voiture au début du mois de septembre. 
En plus de l'interdiction de contact, Marine avait reçu un téléphone grave-danger.

Attribué sur décision du procureur de la République, bénéficiant d'une géolocalisation, le téléphone permet aux femmes victimes d'être mises en relation avec un professionnel de la lutte contre les violences en appuyant sur une simple touche. Inquiète, Marine dit ne pas se sentir en sécurité "tant qu'il ne sera pas en prison". 

"Je me dis : 'Si à chaque fois ça monte d'un cran, ce sera quoi la prochaine ?'"

Marine, la victime

Interpellé par les gendarmes qui ont été prévenus par une voisine présente sur les lieux, le suspect a été placé en garde à vue. Il est poursuivi pour "violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours, avec trois circonstances aggravantes : par ex-conjoint ou concubin, avec une arme, et en présence d'un mineur", a précisé Anne-Cécile Dumonteil, procureure de Bergerac à ICI Périgord. Il sera jugé en comparution immédiate lundi, devant le tribunal de Bergerac.

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