Un homme est mort, percuté par un taureau dans le Gard, lors d’une abrivado

Selon les gendarmes, l’homme, âgé d'une soixantaine d'années et habitant la commune, a traversé le parcours de l'abrivado et a été bousculé.

franceinfo

Radio France

Publié le 11/07/2025 14:17

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Pompiers, illustration. (CHRISTINE DUMAS / MAXPPP)

Un homme est mort, percuté jeudi soir par un taureau à Générac (Gard), a appris, vendredi 11 juillet, ICI Gard Lozère (ex-France Bleu) auprès du maire de la commune et des gendarmes. L'accident s'est produit lors d'une abrivado, une tradition taurine qui consiste à simuler les transferts de taureaux, en les lâchant dans les rues fermées d'une ville ou d'un village.

Selon les gendarmes, l'homme, âgé d'une soixantaine d'années et habitant la commune, a traversé le parcours de l'abrivado et a été bousculé. La victime, blessée, a été prise en charge par les services de secours sur place, puis transportée au CHU de Nîmes. C'est ce vendredi matin que le maire de Générac Frédéric Touzellier a annoncé son décès, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

"On est très vigilants sur la réglementation"

"Ce sont des moments compliqués parce qu'on ne s'attend jamais à un accident de ce type-là, confie le maire de Générac à ICI Gard Lozère. En 18 ans de mandat, c'est la première fois où j'ai un accident mortel sur ma commune, et on le déplore". L'élu confirme que l'accident a eu lieu sur un parcours "bien déterminé" et sécurisé. "Pendant la fête votive, il n'y a pas de quads, il n'y a pas de voitures, il n'y a rien du tout sur le parcours. Nos services techniques sont habilités à tout contrôler. On est très vigilants sur la réglementation, sur les horaires d'abrivado, entre le départ et la fin. On est tous peinés de ce qui arrive", poursuit-il.

Chaque année, l'élu répète aux spectateurs : "Restez derrière les barrières. Les mouvements de foule sont dangereux, parfois on a des enfants qui sont au milieu, des parents qui ne mesurent pas tout ça. On est très vigilants et on met tous les moyens en place pour qu'on préserve nos administrés. Mais pénalement responsable ou pas, c'est toujours triste", conclut-il.