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Un projet d'attentat déjoué la semaine dernière à Orléans

La DGSI a déjoué un projet d'attentat dans la région d'Orléans. Le dixième en deux ans en France. Bernard Cazeneuve l'a annoncé ce mardi. Deux hommes ont été interpellés les 15 et 16 décembre et mis en examen.

Sophie Parmentier

Radio France

Publié le 22/12/2015 15:52 Mis à jour le 23/12/2015 06:24

Temps de lecture : 1min

(Un nouveau projet d'attentat a été déjoué selon Bernard Cazeneuve © MAXPPP)

Les deux personnes interpellées la semaine dernière dans la région orléanaise ont été mis en examen et écroués pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste de nature criminelle".

Un dixième projet d'attentat déjoué en deux ans (Bernard Cazeneuve)

Ces deux terroristes présumés sont deux Français, âgés d'une vingtaine d'années, que les policiers antiterroristes de la DGSI surveillaient depuis le mois d'août. Un renseignement les avait mis sur la piste de ces deux jeunes hommes qui habitaient dans la région d'Orléans. Chacun avait un petit casier judiciaire pour des infractions au code de la route ou des actes de rebellion.

Les forces de l'ordre ciblées

L'un d'eux se revendiquait d'une vision radicale de l'islam : il faisait des prières de rue et se félicitait également des actions violentes du groupe Etat Islamique. Des actions que ces deux jeunes hommes auraient voulu perpétrer à leur tour contre des militaires, des gendarmes ou des policiers. Des casernes ou le commissariat central d'Orléans faisaient partie des cibles évoquées, mais sans plan précis pour les attaquer à ce stade.

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Les deux terroristes présumés étaient néanmoins en lien avec une ou plusieurs personnes censées être en Syrie et qui pourraient être commanditaires. Les deux jeunes Orléanais venaient de recevoir de l'argent, par mandats, depuis l'étranger, avec lequel ils allaient, semble-t-il, se procurer des kalachnikovs. Ils en étaient à chercher activement des fournisseurs d'armes quand la DGSI a décidé de les interpeller.

Les deux terroristes présumés sont écroués depuis samedi, et l'un d'eux a reconnu les projets d'attentat en garde à vue.