Une baisse de fréquentation d'environ 20% lors des 80e fêtes de Bayonne
"C'est la première fois que les fêtes ont eu lieu dans le cadre de l'Etat d'urgence", rappelle le maire de la ville, Jean-René Etchegaray.
Les 80es fêtes de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) ont connu une baisse de fréquentation d'environ 20% par rapport à l'an dernier, indique le maire Jean-René Etchegaray, lundi 1er août. Cette estimation s'appuie sur les chiffres de fréquentation des parkings, des transports publics (bus et trains), des campings, de l'hôtellerie et de l'Office de tourisme qui accusent une baisse oscillant "entre 10 à 30% ce qui donne une moyenne d'environ 20%". Les années précédentes, autour d'un million de festayres avaient afflué dans les rues de la ville.
"C'est la première fois que les fêtes ont eu lieu dans le cadre de l'Etat d'urgence", rappelle toutefois l'élu. Dans ce contexte, un dispositif hautement sécurisé a été mis en place pendant cinq jours et cinq nuits, afin de sécuriser les fêtes jusqu'à dimanche soir. "Les effectifs de sécurité engagés par l'État ont mobilisé sur la période 2 295 personnels, soit une augmentation de près de 200 personnes par rapport à l'an passé", a notamment détaillé Jean-René Etchegaray, après avoir remercié les festayres, la veille au soir.
"Un bilan judiciaire à la hausse"
Au cours du point-presse, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Pierre-André Durand, a évoqué le bilan sécuritaire de l'événement. La police aux frontières a contrôlé 1 133 personnes et procédé à 4 interpellations, la gendarmerie a procédé à 3 261 dépistages dont 3 157 pour alcoolémie et 112 pour stupéfiants. La police a reçu 200 plaintes, pour la plus grande part des vols, elle a procédé à 46 interpellations. Les pompiers, eux, sont intervenus à 232 reprises, et le SAMU a pris en charge 1 178 personnes, dont 78 mineurs.
Le Procureur de la République, Samuel Vuelta Simon, a cité un "bilan judiciaire à la hausse d'un tiers (...) avec 11 défèrements devant le parquet contre 5 l'an dernier". Ces personnes vont comparaître devant le tribunal de Bayonne, mardi, dont une pour "apologie du terrorisme". Le 29 juillet, en comparution immédiate, un homme avait été condamné à un mois de prison ferme pour avoir menacé d'un attentat un camping de la ville. "L'explication de cette hausse du bilan judiciaire est à mettre au crédit de la police et de la gendarmerie qui n'ont rien laissé passer."
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