Une rave-party illégale à Cour-et-Buis, en Isère, rassemble 150 fêtards

Cette rave-party illégale a débuté vendredi soir vers 23 heures. Une quarantaine de gendarmes sont toujours mobilisés.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Isère
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Un véhicule de la gendarmerie nationale. Image d'illustration. (LIONEL VADAM  / MAXPPP)
Un véhicule de la gendarmerie nationale. Image d'illustration. (LIONEL VADAM / MAXPPP)

La rave-party illégale organisée dans un champ à Cour-et-Buis est toujours en cours lundi 18 août à la mi-journée, a appris ICI Isère (ex-France Bleu) auprès de la préfecture de l'Isère. Selon son dernier bilan, environ 150 personnes sont rassemblées ce lundi dans un champ. Cette rave-party illégale a débuté vendredi soir vers 23 heures. Le dispositif de contrôle se poursuit, une quarantaine de gendarmes sont toujours mobilisés.

Au plus fort de l'événement, près d'un millier de personnes se sont réunies pendant le week-end pour cette rave-party. Selon les derniers chiffres dévoilés ce lundi à la mi-journée par les autorités à ICI Isère, 116 infractions ont été relevées (port de couteaux, détention ou conduite sous stupéfiants, etc). Au total, 951 personnes ont été contrôlées et 411 véhicules, détaille la préfecture.

Deux gendarmes blessés lors de heurts

Ce rassemblement se déroule sur un terrain privé, dans un champ situé à un kilomètre du bourg de cette commune iséroise d'environ 900 habitants. Le propriétaire du champ n'a pas porté plainte pour le moment. En revanche, la mairie de Cour-et-Buis a indiqué à ICI Isère qu'elle le ferait.

Samedi, deux gendarmes ont été légèrement blessés. L'un après un jet de projectile, l'autre après avoir été heurté par un véhicule. Le conducteur qui a refusé d'obtempérer a été interpellé et placé en garde à vue. Cinq véhicules de gendarmerie ont également été dégradés, selon la préfecture de l'Isère qui "condamne" ces actes.

Les autorités soulignent que ce rassemblement festif est organisé dans une zone classée en risque sévère de feux de forêt. "Il y a peu d'habitations, mais on est aussi dans une zone boisée, on est sur un terrain en chaume. J'ai vraiment peur de l'incendie", déclare Philippe Orsingher, adjoint au maire de Cour-et-Buis.

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