Une rave party interdite dans l'Ain évacuée de force, deux jours après la mort d'une Néerlandaise de 34 ans

Au total, 183 personnes ont dû être prises en charge par les secouristes durant la fête. Neuf d'entre elles ont été transportées à l'hôpital "en urgence relative".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un gendarme à Auch (Gers), le 18 avril 2025. Photo d'illustration. (ISABELLE SOURIMENT / HANS LUCAS / AFP)
Un gendarme à Auch (Gers), le 18 avril 2025. Photo d'illustration. (ISABELLE SOURIMENT / HANS LUCAS / AFP)

Une rave party interdite dans un champ de l'Ain a pris fin, lundi 2 juin, après l'intervention des gendarmes, dont deux ont été légèrement blessés, deux jours après la mort d'une participante néerlandaise, a annoncé la préfecture. La fête, "non déclarée" puis "interdite" par la préfète, avait débuté dans la nuit de jeudi à vendredi, rassemblant de 5 000 à 7 000 personnes. "Une intervention des forces de gendarmerie en début d'après-midi lundi a permis de libérer intégralement le site", déclare la préfecture dans un communiqué.

Samedi, une Néerlandaise de 34 ans n'avait pas pu être ranimée malgré l'intervention des secours, avait annoncé la préfecture sans préciser les causes du décès, qui font l'objet d'une enquête. Par ailleurs, 183 personnes ont dû être prises en charge par les secouristes durant la fête, dont neuf ont été transportées à l'hôpital "en urgence relative", poursuit la préfecture.

Deux gendarmes blessés sans être hospitalisés

La rave, notamment dans des champs cultivés sur les communes voisines de Lompnas et Innimond, s'est également soldée par "400 infractions routières, 130 infractions liées aux stupéfiants et huit à la détention d'armes", selon le communiqué, qui évoque le déploiement de plusieurs escadrons de gendarmes mobiles.

Dans la nuit de dimanche à lundi, deux gendarmes ont été "légèrement blessés", sans être hospitalisés, a précisé la préfecture à l'AFP, dans des affrontements. "Une cinquantaine d'individus cagoulés a pris à partie des gendarmes" qui contrôlaient des véhicules "en leur lançant des projectiles et dans des tirs de mortiers", et les conducteurs de deux voitures ont tenté de "forcer" un contrôle. "Ils ont été interceptés et deux individus ont été placés en garde à vue", précise la préfecture.

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