Var : un homme menaçant abattu par la police à la Seyne-sur-Mer

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Article rédigé par France 2 - T. Souman, N. Dahan, P. Vaireaux, France 3 Provence, E. Pirosa. Édité par l'agence 6Médias
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Jeudi 18 septembre, un homme armé d'une machette a été abattu par les forces de l'ordre alors qu'il se trouvait près d'un établissement scolaire à la Seyne-sur-Mer (Var). Deux enquêtes ont été ouvertes.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Un collégien filme et court se mettre à l'abri, alors que plusieurs détonations retentissent. Des coups de feu sont tirés par des policiers sur un homme armé d'une machette. Cette scène violente s'est déroulée à la sortie des cours, jeudi 18 septembre, vers 16h30, juste à côté d'un collège de la cité Berthe, un quartier populaire de la Seyne-sur-Mer (Var). Avant d'être neutralisé, l'homme aurait refusé de jeter son arme au sol et résisté à deux tirs de taser.

"Tout s'est passé très rapidement. On est sur une sortie d'école avec énormément de monde. Donc vous pouvez imaginer la réaction, même pour mes collègues, de voir quelqu'un venir vers eux avec une machette. Mes collègues font usage de leurs armes à six reprises, apparemment. Donc l'individu est blessé gravement", explique Julien Ventre, secrétaire départemental Unité Police Var.

L'assaillant aurait été provoqué

L'homme est décédé sur place, malgré l'intervention des secours. Le Soudanais d'une trentaine d'années, en situation régulière, avait été interpellé au mois de juin et était sous le coup d'une interdiction de port d'arme. Sans domicile, il squattait dans la cité depuis plusieurs semaines. Mais d'après certains témoins, ce sont d'abord des collégiens qui s'en seraient pris à lui. "Il était allongé sur un banc. Il y avait 30 enfants derrière qui lançaient des pierres, qui l'insultaient, le traitaient de clochard. Je les ai fait partir et quand il m'a vu, il a baissé la tête et il est parti de l'autre côté", raconte une habitante.

Prévenue qu'un individu armé déambulait dans les rues, la directrice d'une école toute proche a confiné les enfants. La maman d'un élève en petite section de maternelle confie le choc que cela a été pour son fils. : "Il a pleuré dans la nuit. Ce matin au réveil, il a ressorti direct cette phrase en premier lieu : 'Maman, on se cache'. On a un peu vu la psy ce matin, mais il n'est pas très bien."

Deux enquêtes ont été ouvertes. L'une pour "violence avec arme", visant l'homme abattu qui n'a pas fait de victime. L'autre, sur les circonstances qui ont conduit les policiers à faire usage de leur arme à feu.

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