Violences urbaines à Mâcon : le maire appelle à appliquer les lois contre le terrorisme au trafic de drogue

Des bâtiments publics ont été dégradés et des véhicules incendiés dans le quartier sensible des Saugeraies sur fond de narcotrafic, selon les autorités.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des violences urbaines ont éclaté dans la nuit du 18 au 19 janvier 2025 à Mâcon, dans le quartier sensible des Saugeraies "sur fond de narcotrafic". (ADRIEN WAGNON / MAXPPP)
Des violences urbaines ont éclaté dans la nuit du 18 au 19 janvier 2025 à Mâcon, dans le quartier sensible des Saugeraies "sur fond de narcotrafic". (ADRIEN WAGNON / MAXPPP)

Dans la nuit de samedi à dimanche, des violences urbaines ont eu lieu dans le quartier des Saugeraies à Mâcon. Une personne a été interpellée. Une demi-compagnie de CRS, soit 50 fonctionnaires, a été déployée dimanche soir a indiqué le ministère de l'Intérieur à l'Agence Radio France. Le maire, tout comme le préfet, font le lien entre ces violences et le narcotrafic.

"Ce que je souhaite, c'est que les textes de loi qui sont applicables au terrorisme, qui ont montré tous leurs effets positifs, soient applicables au trafic de drogue", a déclaré lundi 20 janvier sur franceinfo Jean-Patrick Courtois, maire Les Républicains de Mâcon (Saône-et-Loire) . "Il faut adopter les moyens du terrorisme", a-t-il insisté.

Mâcon n'est pas assuré pour ce genre de violence

Un "premier bilan fait apparaître trois bâtiments publics dégradés" ainsi que "trois véhicules de police endommagés", selon la préfecture. Les dégâts doivent être chiffrés lundi matin, a précisé le maire. Mâcon n'est pas assuré pour ce genre de violence, a-t-il poursuivi. Ce dernier compte prendre contact avec le ministre de l'Intérieur "pour voir comment on peut avoir une aide directe de l'État sur ces sinistres".

Le préfet a pris plusieurs arrêtés jusqu'à mardi 23 heures pour "l'interdiction de détention, de transport d'armes, toutes catégories confondues, de munitions et d'objets pouvant constituer une arme concernant les communes de Mâcon, Sancé et Charnay". Le parquet a ouvert une enquête en flagrance des chefs de "dégradations et destructions de biens par incendie en bande organisée, association de malfaiteurs en vue de la commission de ce crime, violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique avec arme et participation à un attroupement armé". 

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