"Violeur de la Sambre" : Dino Scala convoqué devant le juge d'instruction pour 16 faits de viols, tentatives de viol et agressions sexuelles

"Nous allons évidemment répondre à toutes les questions qui seront posées", assure Margaux Mathieu, l'avocate de Dino Scala. Il doit être entendu pour ces faits commis entre 1986 et 2009, précise la procureure de la République de Valenciennes (Nord).

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Nord
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une photo non datée publiée par le journal local "L'observateur de l'Avesnois" montre Dino Scala posant avec les joueurs du club de football de Pont-sur-Sambre (Nord), dont il était le président. (L'OBSERVATEUR DE L'AVESNOIS / AFP)
Une photo non datée publiée par le journal local "L'observateur de l'Avesnois" montre Dino Scala posant avec les joueurs du club de football de Pont-sur-Sambre (Nord), dont il était le président. (L'OBSERVATEUR DE L'AVESNOIS / AFP)

Dino Scala est convoqué jeudi 15 mai devant le juge d'instruction dans le cadre d'un interrogatoire de première comparution, ont appris mercredi franceinfo et "ici Nord" (ex-France Bleu), confirmant une information de RTL.

Celui qui est surnommé le "violeur de la Sambre" doit être entendu concernant "16 faits de viols, tentatives de viol et agressions sexuelles commis entre 1986 et 2009", dont la justice a été saisie, indique Christelle Dumont, la procureure de la République de Valenciennes (Nord).  

L'avocate de Dino Scala s'insurge contre des "erreurs judiciaires"

"Nous allons évidemment répondre à toutes les questions qui seront posées", assure Margaux Mathieu, l'avocate de Dino Scala. Elle entend "défendre" cet homme condamné en juillet 2022 à 20 ans de réclusion criminelle pour 54 viols et agressions sexuelles commis pendant trente ans. 
 
"Il est prétendu que 16 autres cas auraient été commis par mon client parce que le mode opératoire serait identique. C'est sur ce seul fondement, sans aucune preuve, que l'on tente de lui imposer ces nouveaux faits", clame l'avocate du "violeur de la Sambre". Elle estime que "si Dino Scala a commis des agressions très graves qu'il a reconnues et pour lesquelles il a été condamné, il n'est pas acceptable qu'on lui impute des faits commis par d'autres".

Pour Margaux Mathieu, "ces erreurs judiciaires ne bénéficieraient uniquement qu'aux véritables agresseurs de ces 16 victimes".

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.