Vol de munitions à Miramas : les pistes envisagées par les enquêteurs
Les auteurs du casse restent inconnus, mais l'hypothèse d'une complicité interne semble probable.
Qui a volé les explosifs du site militaire de Miramas, dans les Bouches-du-Rhône ? La question reste en suspens, après la disparition dans les dépôts de l'armée de terre de 180 détonateurs, de 10 pains d'explosifs de 250 grammes, de 50 grenades et de 10 bouchons allumeurs, dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 juillet. Alors qu'une enquête pour "vols avec effraction en bande organisée" et "introduction frauduleuse dans une enceinte militaire" a été ouverte, mardi 7 juillet, plusieurs pistes sont envisagées.
Un vol commis avec la complicité d'un membre de la base ?
Les enquêteurs se refusent à évoquer officiellement la thèse d'une complicité interne dans cette affaire. Pourtant, plusieurs éléments pointent dans cette direction. "Les voleurs sont entrés par l'endroit le plus discret et sont directement allés sur les neuf alvéoles qui les intéressaient", explique Didier François, le spécialiste des questions de défense d'Europe 1.
Le journaliste rappelle qu'une quarantaine d'"alvéoles" (les hangars où sont entreposées les munitions) sur cinquante étaient vides. Les voleurs seraient donc "des gens qui connaissaient le dispositif", selon Didier François.
Les auteurs du casse ont en outre visé "les bâtiments les plus éloignés du poste de garde principal", rapporte Le Parisien, dans son édition papier du mercredi 8 juillet. Les militaires qui gardent le site et la brigade cynophile qui effectue des rondes régulières n'ont détecté aucune intrusion. Et les alarmes passives du grillage de l'enceinte n'ont pas été déclenchées. Comme si les voleurs savaient précisément où et quand passer à l'action.
Des armes pour le grand banditisme ou le terrorisme ?
Reste la question de l'utilisation des armes, car la thèse de la complicité de militaires de la base n'écarte pas la possibilité d'un commanditaire extérieur. Le Figaro évoque notamment le grand banditisme des cités phocéennes : les explosifs pourraient être utilisés lors "d'éventuels vols à main armée ou de règlements de compte", selon le quotidien.
Six mois après les attentats de janvier, la théorie d'un vol commis par des terroristes est aussi présente dans les esprits. Le Parisien indique ainsi que les services de renseignement ont signalé deux militaires en voie de radicalisation dans la région de Miramas. Le procureur de Marseille, Brice Robin, a pourtant démenti "tout lien avéré avec une affaire terroriste", mardi 7 juillet. Il s'agirait selon lui d'une "fausse piste".
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