: Témoignage Attaque d'abeilles à Aurillac : "J'ai vu une jeune femme en soutien-gorge, les gens étaient paniqués", raconte une habitante
Une vingtaine de personnes ont été attaquées par un essaim d'abeilles à Aurillac, dans le Cantal, dimanche 6 juillet. Trois des victimes avaient dû être placées en urgence absolue.
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"Des gens étaient vraiment paniqués". C'est ce que raconte Andrée, 80 ans, au lendemain de cette agression d'un genre particulier. 24 personnes ont été piquées, dont deux pompiers, par des essaims d'abeilles dimanche 6 juillet au matin, peu avant 10 heures, dans le centre-ville d'Aurillac.
Cela s'est passé avenue de la République et place du square. Trois victimes ont été transportées en urgence absolue à l'hôpital après avoir fait une réaction allergique. De son salon, qui donne sur la place du square, Andrée s'est d'abord demandé ce qu'il se passait. "J'ai vu deux jeunes femmes et un couple qui se secouaient. J'ai vu une jeune femme en soutien-gorge et en slip, elle ne savait pas comment gérer ce problème", se remémore-t-elle.
"J'avais l'impression qu'ils se faisaient agresser par quelque chose, mais je ne savais pas quoi."
Andréeà franceinfo
"Après, les pompiers sont arrivés, ils les ont pris en charge et ont fermé les accès. Les gens se sont protégés et tout le quartier a été confiné", raconte Andrée, encore estomaquée. "Je suis ensuite sortie de chez moi pour aller déjeuner à l'extérieur. J'ai fermé toutes mes fenêtres au cas où il en serait resté dans le coin et qui auraient pu rentrer dans l'appartement", confie-t-elle.
Des frelons asiatiques en cause ?
L'incident est dû à des abeilles très agressives dont les ruches se trouvent sur la terrasse du grand hôtel de Bordeaux, à proximité. Alors qu'elles n'ont jamais agressé personne auparavant, cette fois, elles ont piqué au total 24 passants, dont une personne âgée de 78 ans victime d'un arrêt cardiaque, mais qui a pu être ranimée. La police a bouclé le quartier le temps de l'intervention sous le regard médusé du maire.
"L'avenue de la République c'est une longue avenue d'un kilomètre et on avait 300 mètres qui étaient isolés parce que les personnes se faisaient agresser. Elles étaient allongées, car quand on se fait attaquer par 20 ou 30 abeilles on n'est pas très en forme", rapporte l'édile, Pierre Mathonier. L'une des explications pourrait être la présence de frelons asiatiques retrouvés sur place par l'apiculteur. En attendant, le maire envisage désormais d'interdire les ruches dans le centre-ville.
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