Des cellules d'écoute ouvertes dans cinq établissements scolaires après le triple infanticide en Haute-Savoie
En tout, entre 200 et 300 élèves ont été amenés à fréquenter l'institutrice et mère de famille tout au long de sa carrière.
La direction académique de Haute-Savoie annonce avoir mis en place cinq cellules d'écoute dans des établissements scolaires du département, après la mort de trois enfants, mardi à Taninges, rapporte France Bleu Pays de Savoie. La mère, soupçonnée du triple meurtre, était enseignante dans la région.
Frédéric Bablon, le directeur académique des services de l’Éducation nationale de la Haute-Savoie, a détaillé à France Bleu Pays de Savoie les établissements concernés : "Nous avons mis en place des cellules dans les trois écoles primaires où l'enseignante a exercé, c'est-à-dire à l'école de Taninges où elle est passée, à l'école de Samoëns, où elle est restée une dizaine d'années et à l'école de Marnaz. Et puis nous mettons bien entendu des cellules d'écoute dans les deux collèges où les enfants étaient scolarisés, ceux de Taninges et de Samoëns."
En tout, entre 200 et 300 élèves ont été amenés à fréquenter l'institutrice et mère de famille tout au long de sa carrière, dont 70 à 80 élèves de CE1 environ dans la dernière école où elle enseignait depuis la rentrée estime Frédéric Bablon.
Des psychologues dans les classes
Ces cellules s'adressent aussi bien aux élèves qu'aux enseignants. "Il s'agit d'entendre, de recueillir la parole de chacun et de pouvoir partager l'émotion. Le but est d'entendre les enfants et de les sécuriser, en quelque sorte". Face à ces faits divers d'une grande violence, cela peut "déclencher un certain nombre de questionnements, d'angoisses", détaille encore le directeur académique. Concrétement, des psychologues seront présents en classe avec les enseignants.
Du côté de l'enquête, un corps de femme correspondant à celui de l'enseignante a été retrouvé dans une voiture en Suisse mercredi. L'identification formelle de la mère de famille n'a pas encore été confirmée par le procureur de la République de Bonneville à cette heure. Une enquête de flagrance pour "homicides volontaires" avait été ouverte en attendant que soient éclaircies "les circonstances exactes de la commission des faits", avait indiqué mardi soir le procureur de Bonneville, Boris Duffau. Et les corps des trois enfants doivent être autopsiés par l'Institut médico-légal (IML) de Grenoble.
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