Le corps démembré repêché à Auxerre a été identifié comme étant celui d'un Rwandais en situation régulière

Une enquête en recherche des causes de la mort a été ordonnée.

Article rédigé par franceinfo
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Un corps sans tête et membres avait été retrouvé dans l'Yonne, vers l'écluse de la chaînette, à Auxerre. (PHOTOPQR/L'YONNE REPUBLICAINE/MAXPPP)
Un corps sans tête et membres avait été retrouvé dans l'Yonne, vers l'écluse de la chaînette, à Auxerre. (PHOTOPQR/L'YONNE REPUBLICAINE/MAXPPP)

Le corps démembré et sans tête repêché le 22 septembre dans l'Yonne à Auxerre a été identifié grâce à son ADN, a appris ICI Auxerre (ex-France Bleu) vendredi 3 octobre auprès du procureur, confirmant une information de l'Yonne Républicaine. Il s'agit d'un Rwandais en situation régulière.

Un tronc humain en état de décomposition avancée a été repêché près de l'écluse de la Chaînette, à Auxerre le 22 septembre, "à proximité d'une péniche", a indiqué le procureur de la République, Hugues de Phily. "Il est possible que l'action du démarrage de l'hélice de l'embarcation ait favorisé la remonté du corps", a-t-il précisé.

Une enquête ouverte

Son état n'avait pas permis de déterminer les causes, la date du décès ni l'identité de la personne. Des sondages ont aussi été effectués par des plongeurs mais n'ont pas permis de déterminer les raisons exactes de sa mort. Une enquête en recherche des causes de la mort a été ordonnée et confiée au commissariat de police d'Auxerre.

Dix jours après sa découverte, le cadavre a finalement pu être identifié grâce à son ADN, recueilli par le service national de la police scientifique. Le procureur de la République d'Auxerre, Hugues de Phily, a confirmé l'identité de cet homme d'origine rwandaise, mais pas sa date de naissance. Sa disparition n'avait pas été signalée. L'homme était connu de la justice pour différentes infractions commises dans l'Yonne, plus précisément à Auxerre et en Puisaye. Dans le cadre de ces enquêtes, ses empreintes avaient été fichées et c'est ainsi qu'il a pu être identifié, précise Hugues de Phily. Mais les causes du décès de la victime restent inconnues. "Il devrait y avoir des examens complémentaires, notamment toxicologiques", conclut le procureur d'Auxerre.

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