Des retraités ont manifesté mercredi dans toute la France pour réclamer une hausse des pensions
Les premiers rassemblements, à l'appel de sept organisations syndicales, ont eu lieu dès la matinée pour demander l'augmentation des pensions et un renforcement de l'assurance maladie garantissant l'accès aux soins pour tous, y compris aux plus pauvres.Une cinquantaine de manifestations se sont déroulées partout en France dans l'après-midi.
Les premiers rassemblements, à l'appel de sept organisations syndicales, ont eu lieu dès la matinée pour demander l'augmentation des pensions et un renforcement de l'assurance maladie garantissant l'accès aux soins pour tous, y compris aux plus pauvres.
Une cinquantaine de manifestations se sont déroulées partout en France dans l'après-midi.
"Les stock options s'envolent, les retraites s'étiolent"
A Paris, entre 900 personnes, selon la police, et 3.000, selon les organisateurs, se sont rassemblés devant l'Assemblée nationale, en présence notamment de Marisol Touraine (PS) ou Marie-George Buffet (PCF), aux cris de "retraités , oui, maltraités, non !" ou "augmentez les pensions !".
"Les dividendes et les stock-options s'envolent et les retraites s'étiolent", a regretté Daniel Delabarre (CFE-CGC), l'un des représentants syndicaux ayant pris la parole lors du rassemblement.
A Lyon, 900 personnes ont défilé au centre-ville. Ils étaient entre 500 et 1000 personnes à Marseille derrière des banderoles demandant notamment "une retraite digne du 21e siècle". A Toulouse, ils étaient entre 600 et 3.000. "Avant de remettre les retraités au travail, de faire travailler les vieux, il faudrait s'attacher à donner du travail à ceux qui sont au chômage" a déclaré Hubert Dandine, secrétaire des retraités CGT Haute-Garonne.
A Bordeaux, de 600 à 1.500 personnes ont défilé derrière une banderole proclamant "On l'a gagnée, on veut la vivre, notre retraite". "On assiste à une remise en cause de tout ce qui a été conquis depuis 1945", a regretté Serge Ezquerra, 71 ans, présent dans le défilé.
Une délégation des sept syndicats à l'origine de cette journée de mobilisation nationale (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC CFTC, UNSA, et FRG-fonction publique) a été reçue à la préfecture après s'être rendue au siège de l'UMP.
A Pau, 400 à 500 manifestants étaient dans la rue. Ils étaient 400 à La Rochelle, 300 à Saintes et 300 à Angoulême. A Périgueux, la police a recensé 200 manifestants. A Perpignan, entre 350 et 500 retraités se sont mobilisés. Ils étaient entre 150 et 250 à Montauban, entre 400 et 800 à Toulon et quelque 400 à Avignon.
A l'Est, les protestataires étaient de 150 à 300 à Metz et entre 560 et 1.000 à Strasbourg, dont nombre de retraités CFDT venus de Moselle, une centaine à Lille.
A l'Ouest, on dénombrait 600 manifestants à Nantes et 400 à Rennes, environ 300 à Orléans et un peu plus de 400 à Tours.
Retraites: les sénateurs PCF veulent taxer les revenus financiers
Les sénateurs communistes ont critiqué mercredi "les mesures avancées par le président de la République" en matière d'emploi et e retraites , prônant, entre autres "mesures nécessaires", la "taxation des revenus financiers et la modification de l'assiette de cotisations".
"Entre 1996 et 2006, les 10% de salaires les plus faibles n'ont progressé que de 131 euros, alors que, dans le même temps, les dividendes versés aux actionnaires sont passés de 7 à 16%", écrivent les sénateurs PCF dans un communiqué.
Selon eux, "les gouvernements sont responsables de cette situation pour avoir refusé de prendre les mesures permettant le maintien de l'emploi et pour avoir accordé aux entreprises des exonérations de cotisations sociales non justifiées et non compensées".
Retraites: déclaration de partis de gauche pour défendre la retraite à 60 ans
Plusieurs partis de gauche, dont le NPA d'Olivier Besancenot et le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon, ont publié mercredi une déclaration commune pour défendre la retraite à 60 ans à taux plein.
Les signataires (Alternative libertaire, les Alternatifs, la Fédération pour une alternative sociale et écologique, le NPA, le Parti de gauche et le Parti communiste ouvrier de France) indiquent qu'ils "refusent les nouvelles attaques annoncées contre les salariés et la population pour leur faire payer les frais de la crise" alors que "les pensions de retraite sont déjà si basses".
Les Verts et le PCF, qui avaient participé jeudi dernier, sur proposition du NPA, à une réunion unitaire à laquelle le PS et Lutte ouvrière avaient refusé de se rendre, n'ont en revanche pas signé le document.
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