Enquête après la mort d'une enfant à l'hôpital
Le décès d'une fillette mardi au Centre hospitalier de Mulhouse serait dû au lit où elle était couchée
Le décès d'une fillette mardi au Centre hospitalier de Mulhouse serait dû au lit où elle était couchéeLe décès d'une fillette mardi au Centre hospitalier de Mulhouse serait dû au lit où elle était couchée
Elle était dans un lit pour adulte, avec des barreaux, mais trop espacés pour un enfant de 5 ans.
Hospitalisée en pédiatrie, elle a été retrouvée par sa mère, inanimée, le 31 juillet. "Elle s'était coincé la tête entre le matelas et la barrière du lit", selon un responsable hospitalier. Les parents ont porté plainte pour homicide involontaire.
"Elle a immédiatement été prise en charge par l'équipe médicale et paramédicale du service. Malheureusement, elle est décédée dans la nuit du 3 au 4 août", a indiqué pour sa part François Courtot, directeur adjoint du Centre hospitalier de Mulhouse.
L'enfant était couchée dans un lit d'hôpital pour adulte. Le lit avait été garni de deux gros coussins sur les côtés, pour éviter que le corps se prenne entre les barres. "Malheureusement, cette précaution n'a pas été suffisante pour éviter l'accident", a déclaré Jean-François Mathis, directeur adjoint de l'Agence régionale d'hospitalisation (ARH) d'Alsace.
Les berceaux hospitaliers sont parfaitement adaptés aux jeunes enfants, mais "le problème, c'est que quand les enfants ont cinq-six ans, on est obligé de les hospitaliser dans des lits adultes avec des barrières sécurisées, mais ce sont des barrières pour adultes, donc on encastre un certain nombre de protections" pour éviter des accidents, a-t-il expliqué.
Le parquet a ouvert une enquête préliminaire. L'ARH a ordonné une enquête médico-administrative et une information a été faite à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
"Les premières observations" de cette enquête interne "ne démontreraient pas de dysfonctionnement dans l'organisation du service", a précisé le directeur adjoint du centre hospitalier dans un communiqué.
Selon les premières observations "le personnel était en nombre suffisant (un cadre de santé, une infirmière puéricultrice, une infirmière, deux auxiliaires de puériculture, le médecin pédiatre assurant ses consultation et deux internes de médecines générale pour les 6 lits occupés sur les 14 de l'unité)", détaillait dès jeudi soir la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) du ministère de la Santé dans un autre communiqué.
Un groupe de travail au niveau de la Dhos, associant notamment l'Afssaps et des professionnels, a été mis en place "pour tirer toutes les conséquences" de l'enquête médico-administrative.
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