François Fillon a déclaré vendredi vouloir combattre "l'intégrisme" mais "surtout pas les musulmans"
Le Premier ministre, qui s'exprimait lors d'un colloque à Paris sur l'identité nationale, a ramené la question des minarets à un simple problème d'environnement "urbain et social"."Il est normal et légitime que les pratiquants puissent exercer leur foi dans des conditions dignes. Je préfère des mosquées ouvertes à des caves obscures."
Le Premier ministre, qui s'exprimait lors d'un colloque à Paris sur l'identité nationale, a ramené la question des minarets à un simple problème d'environnement "urbain et social".
"Il est normal et légitime que les pratiquants puissent exercer leur foi dans des conditions dignes. Je préfère des mosquées ouvertes à des caves obscures."
C'est par ses mots qu'a conclu le Premier ministre qui remplaçait à la tribune le chef de l'Etat, initialement programmé pour clôturer ce colloque organisé par l'Institut Montaigne.
"Quant aux minarets, qui sont d'ailleurs assez peu nombreux en France, je dis simplement qu'ils doivent s'inscrire de façon raisonnable et harmonieuse dans notre environnement urbain et social. Et la meilleure façon qu'ils le soient c'est de faire confiance pour cela aux maires de nos villes", a poursuivi le chef du gouvernement. "Ce qui doit être combattu, c'est l'intégrisme, mais surtout pas les musulmans. Il ne faut pas tout confondre", a insisté François Fillon.
Dans un discours de près de trois quarts d'heure, le Premier ministre a pris soin de dépassionner le débat, alors que les critiques se multiplient jusque dans les rangs de la majorité contre cette initiative de l'exécutif, accusé de visées populistes à quelques mois des élections régionales.
"On nous a soupçonné d'instrumentaliser la question nationale, comme si cette question n'était pas lancinante, et cela depuis longtemps", a lancé François Fillon. "Le débat sur l'identité nationale n'est pas de circonstance, c'est un débat complexe et passionnant, ce doit être un débat permanent, inséparable de la constitution même de notre pays", a-t-il encore dit.
"Qu'est ce qu'être français ? Il n'y a pas de réponse unique, mais il existe des lignes de force qui nous rassemblent. Avec le président de la République, avec Eric Besson (ministre de l'Immigration), nous sollicitons une réponse articulée par 65 millions de réflexions, éclairée par 65 millions de sensibilités et de consciences", a expliqué François Fillon.
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