Gauche et droite unies face à la violence
Elus de gauche et de droite de Seine-Saint-Denis ont lancé vendredi un "cri d'alarme" contre la poussée de la violence
Elus de gauche et de droite de Seine-Saint-Denis ont lancé vendredi un "cri d'alarme" contre la poussée de la violenceElus de gauche et de droite de Seine-Saint-Denis ont lancé vendredi un "cri d'alarme" contre la poussée de la violence
En présence du préfet de police de Paris et du préfet de Seine-Saint-Denis, parlementaires, conseillers généraux, maires et élus municipaux locaux se sont retrouvés pour la première fois à Bobigny.
Objectif : explorer les solutions efficaces contre l'insécurité après la mort par balles de deux jeunes la semaine dernière à Saint-Ouen.
"C'est un cri d'alarme que nous avons lancé ce soir contre la délinquance. Nous n'acceptons pas que des jeunes soient tués dans ce département", a résumé Eliane Assassi, la sénatrice PCF de Seine-Saint-Denis lors d'une conférence de presse commune.
"C'est un moment d'union sacrée. La sécurité n'est pas un problème de droite ou de gauche. En organisant cette rencontre, le conseil général (de gauche) a montré qu'il n'était pas naïf sur la délinquance", a acquiescé Eric Raoult, député maire UMP du Raincy.
"Qu'on soit de gauche ou de droite le constat est identique : la situation est en train de se tendre dans le département, ça ne va pas, ça ne peut plus durer", a ajouté Claude Bartolone, président PS du conseil général.
Accord sur le constat, divergence sur les remèdes
Selon l'Observatoire national de la délinquance (OND), les vols avec violences ont augmenté de 14% en Seine-Saint-Denis, en juin, juillet et août 2009, par rapport aux mêmes mois en 2008.
Reste que face à cette poussée de violence, gauche et droite locales préconisent des solutions différentes.
M. Bartolone demande 400 policiers supplémentaires "parce qu'en Seine-Saint-Denis vit une forte population et les enjeux d'intégration républicaine ne peuvent pas se faire avec de faibles effectifs" estimant qu'à population comparable, le département des Hauts-de-Seine a un nombre de policiers identique à la Seine-Saint-Denis, qui enregistre en revanche deux fois plus de faits délictueux.
"Tout n'est pas qu'une question d'effectifs", répond M. Raoult, prônant quant à lui l'installation et l'utilisation de la "vidéoprotection dans les rues commerçantes et les gares".
Enfin, M. Bartolone plaide pour la création d'un Observatoire départemental de la délinquance, idée accueillie froidement par les autres élus.
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