Cet article date de plus de dix ans.

Calais : un migrant gravement brûlé après avoir tenté de monter sur un train

Cet Albanais de 27 ans a été électrocuté sur le site de la SNCF de Calais-Fréthun. Son pronostic vital est engagé.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 11/10/2015 20:53

Temps de lecture : 1min

Un Eurostar à la gare de Calais-Fréthun (Nord), le 2 septembre 2015, avant le tunnel sous la Manche. (DENIS CHARLET / AFP) — Un Eurostar à la gare de Calais-Fréthun (Nord), le 2 septembre 2015, avant le tunnel sous la Manche. (DENIS CHARLET / AFP)

Un nouveau drame de l'immigration à Calais. Un migrant s'est électrocuté dimanche 11 octobre vers 17 heures en tentant de monter sur un train sur le site de la SNCF de Calais-Fréthun (Pas-de-Calais). Cet Albanais de 27 ans est brûlé sur 80% du corps. Et son pronostic vital est engagé, ont révélé les pompiers.

L'homme "a été transporté au centre hospitalier de Calais dans un premier temps" et devait être ensuite "héliporté vers le centre hospitalier régional de Lille", ont précisé les secours.

Une tension de 25 000 volts

Vendredi déjà, un drame similaire s'était produit. Un migrant érythréen de 17 ans avait sauté sur une navette depuis un pont dans le même secteur, heurtant une caténaire avant de tomber sur le quai Eurotunnel. Il avait été hospitalisé dans un état grave mais ses jours ne sont pas en danger.

"Tous les réseaux sont à 25 000 volts", indique un porte-parole de la SNCF, qui assure que la compagnie fait de "la prévention" auprès des migrants. "Les agents de la Suge [la Surveillance générale] rencontrent les migrants pour les sensibiliser sur le double risque du transport ferroviaire: les risques de heurts et d'électrocution", explique-t-il.

Entre 3 500 et 4 000 migrants, venant principalement d'Afrique de l'Est, du Moyen-Orient et d'Afghanistan, sont regroupés à Calais et dans ses environs, tandis qu'un millier se trouvent dans la région de Dunkerque, un peu plus à l'Est. Ces quelque 5 000 clandestins vivent dans des camps dans l'espoir de rejoindre l'Angleterre, qu'ils considèrent comme un eldorado.