Heurts à Calais : un No Border placé en garde à vue
Cette interpellation fait suite aux heurts ayant opposé en début de semaine migrants et forces de l'ordre aux abords de la "jungle" de Calais.
Un militant du réseau No Border âgé de 20 ans a été interpellé et placé en garde à vue à Calais, à la suite des heurts ayant opposé en début de semaine migrants et forces de l'ordre. Interpellé jeudi 12 novembre, ce militant français est soupçonné de "provocation à la rébellion suivie des faits contre l'autorité ou la population", indique le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi, confirmant une information d'Europe 1. Sa garde à vue était toujours en cours vendredi matin.
Trois nuits consécutives de heurts de dimanche à mardi entre migrants et forces de l'ordre, aux abords de la "jungle" où s'entassent environ 4 500 personnes, ont fait une vingtaine de blessés très légers parmi les policiers. Selon le ministère de l'Intérieur, des militants No Border étaient présents parmi les manifestants lors de ces affrontements et ont "poussé les migrants à l'émeute".
No Border dénonce une "tentative de criminaliser le mouvement"
Des accusations jugées "infondées" et "ridicules" par le réseau No Border. Il s'agit d'une "tentative de criminaliser le mouvement" et de "décharger ceux qui sont responsables de cette situation : à savoir les gouvernements britannique et français, qui mènent une guerre contre les personnes sans défense tentant juste de sauver leur vie", estime le collectif.
Le réseau transnational No Border réclame l'abolition des frontières et la libre circulation des personnes et n'a jamais caché qu'il assurait une présence militante auprès des migrants de Calais – depuis 2009 selon ses militants – auxquels il apporte un soutien inconditionnel dans leur projet de rejoindre la Grande-Bretagne.
La préfecture du Pas-de-Calais estime à entre "40 et 50" le nombre de militants No Border dans la "jungle" à Calais "un jour ordinaire de semaine", un chiffre qui peut "doubler le week-end". De leur côté, les No Border assurent être "beaucoup moins de 50 militants à Calais".
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