Refus d'obtempérer en Essonne : un adolescent, percuté par une voiture de police, est mort

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Article rédigé par France 2 - A. Hanquet, H. Babay, E. Pelletier, M-A. Belderrain, Y. Blombou. Édité par l'agence 6médias.
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Une course-poursuite a tourné au drame, samedi 9 août, à Bièvres, dans l’Essonne. Un adolescent de 17 ans, suspecté d’avoir volé une moto est mort, percuté par une voiture de police. Il avait été pris en chasse après un refus d’obtempérer.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Le pare-brise est totalement fracassé et l'avant de la voiture de police est quasiment éventré. Les images montrent la violence du choc qui s'est produit samedi à août dans l'Essonne lorsque les forces de l'ordre ont percuté un adolescent de 17 ans au terme d'une course-poursuite. Tout commence à Châtenay-Malabry dans le parking souterrain d'un immeuble. Il est 4h30 lorsqu'un habitant surprend deux hommes en train de dérober sa moto. Nous avons pu le rencontrer et obtenir son témoignage. "Je descends dans le parking. Je vois que la moto n'est plus là, mais j'entends son alarme. Et là, je vois la camionnette partir avec la moto, donc je remonte tout de suite pour appeler le 17", a-t-il expliqué.

Une enquête ouverte par le parquet d'Évry

Très vite, les forces de l'ordre arrivent sur place, débutent une course-poursuite dans les rues de Châtenay-Malabry et Clamart Le fourgon prend l'autoroute, puis la nationale. Les deux suspects abandonnent finalement leur véhicule à Bièvres, devant une station-service. L'un des fuyards, âgé de 17 ans et connu des services de police, tente alors de s'échapper en traversant à pied une quatre voies. C'est à ce moment-là qu'une voiture de police, appelée en renfort, le percute mortellement. "C'est tout simplement un accident qui aurait pu être causé par n'importe quel autre véhicule, y compris celui d'un père de famille. Les collègues ont été surpris par ce jeune qui se trouvait sur leur voie de circulation", a raconté Jérôme Moisant, secrétaire national adjoint Un1té SGP-Police.

L'accident aurait-il pu être évité ? L'IGPN, la police des polices, s'est saisie du dossier. Et selon nos informations, le policier qui conduisait la voiture a été remis en liberté après quelques heures de garde à vue. Le parquet d'Évry a également ouvert une enquête pour vol de moto et refus d'obtempérer.

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