Fermeture de la baignade dans la Seine : "Ce n'est pas un coup dur, on est dans un milieu naturel", estime l'adjoint à la mairie en charge des sports

Au lendemain de leur ouverture, les sites de baignade dans la Seine situés à Bercy, au bras de Grenelle et au bras Marie sont fermés, dimanche.

franceinfo

Radio France

Publié le 06/07/2025 16:40

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Les quais de Seine à hauteur du Pont Marie, samedi 5 juillet. (JEROME GILLES / NURPHOTO VIA AFP)

Après la fermeture des sites de baignade dans la Seine, décidée, dimanche 6 juillet, par la mairie de Paris, au lendemain de leur ouverture historique, Pierre Rabadan, l'adjoint à la mairie de Paris en charge des sports et de la Seine, estime ce dimanche sur franceinfo que "ce n'est pas un coup dur". L'élu ajoute que la ville "savait qu'on aurait des jours de fermeture, ça dépend de la météo qu'on ne peut pas contrôler. C'est sûr qu'on aimerait qu'il n'y ait pas de jours de fermeture, qu'on puisse se baigner tous les jours."

"Un principe extrêmement prudentiel et sécuritaire"

La baignade dans la Seine était possible depuis ce samedi à 8 heures du matin, une première depuis 1923. Un premier lieu a été ouvert ce samedi matin, le Bras Marie, non loin de l'Île Saint-Louis, dans le quatrième arrondissement de la capitale. Deux autres sites ont ouvert un peu plus tard dans la journée, au Bras de Grenelle, près de la tour Eiffel, et non loin de Bercy, face à la bibliothèque François-Mitterrand. Ils doivent rester ouverts jusqu'au 31 août.

L'adjoint à la mairie de Paris en charge des sports et de la Seine ajoute que la ville a "un principe extrêmement prudentiel et sécuritaire, et que lorsque les baignades sont ouvertes, il n'y a aucun risque à aller se baigner." Au moins "1,1 milliard d'euros" ont été investis pour assainir et améliorer la qualité de l'eau et rendre possible cette baignade dans la Seine, indique Pierre Rabadan à franceinfo, dimanche.

Mais à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau. Quand les précipitations sont abondantes, le trop-plein se déverse dans la Seine. Avec la dépollution engagée de l'eau du fleuve, d'autres sites dans les Hauts-de-Seine et sur l'île Saint-Denis pourraient ouvrir d'ici l'an prochain.