En Seine-Saint-Denis, un mineur de 15 ans roué de coups devant son collège, deux personnes en garde à vue

L'adolescent sortait de son collège, à Bobigny, quand cinq personnes, qui portaient tous des cagoules, s'en sont prises à lui. Il a été placé plusieurs heures dans le coma.

Article rédigé par franceinfo
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Un véhicule des sapeurs-pompiers en Ile-de-France. (FIORA GARENZI / HANS LUCAS via AFP)
Un véhicule des sapeurs-pompiers en Ile-de-France. (FIORA GARENZI / HANS LUCAS via AFP)

Un élève du collège Angela-Davis de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a été roué de coups devant son établissement scolaire mardi 4 février dans l'après-midi, a appris mercredi franceinfo de source proche du dossier, confirmant une information du Parisien. Il a été transporté dans un état grave et "plongé dans un coma artificiel" pendant plusieurs heures. "Son état de santé s'est amélioré" et il n'est plus dans le coma mercredi. Il est actuellement en urgence relative et reste toujours hospitalisé en observation, selon une source policière à France Télévisions.

"Deux personnes sont en garde à vue", ajoute le parquet qui précise que "les deux gardés à vue se sont présentés au commissariat où ils ont été interpellés". Ils sont âgés de 17 et 22 ans. Les suspects ne sont pas connus de la justice, ajoute le parquet.

Des coups sur le corps et la tête 

Selon les premiers éléments de l'enquête, cet adolescent sortait du collège peu après 17h quand cinq personnes s'en sont prises à lui. Elles portaient toutes des cagoules. Le mineur a été roué de coups jusqu'à ce qu'un surveillant du collège intervienne et mette en fuite les agresseurs. Pour l'heure, le motif de l'agression n'est pas connu. La victime a reçu des coups sur le corps et à la tête.

Sur place, l'émotion est vive. Cet élève de 12 ans, ami de la victime, est choqué : "Je ressens de la colère parce que ce n'est pas quelqu'un qui fait n'importe quoi. Se faire agresser comme ça, gratuitement, ça ne se fait pas. C'est comme un ami d'enfance, c'est un garçon calme, qui ne fait pas de bêtises. Il va à l'école, il rentre chez lui, il sort au stade, il joue au foot..." Eddy, père de six enfants, est particulièrement ému : "Je trouve ça malheureux. Ce n'est pas le premier, malheureusement. J'espère pour lui qu'il va être en très bonne santé et qu'il va reprendre confiance en lui, surtout."

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