Journée de mobilisation contre l'austérité, quelques perturbations à la SNCF
Les syndicats en ordre dispersé appellent à protester contre le traité européen de discipline budgétaire. La SNCF prévoit de légères perturbations.
Une journée de mobilisation syndicale sur fond de divergences. Les confédérations CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires appellent à la mobilisation mercredi 29 février dans le cadre d'une journée européenne contre "l'austérité". Mais, à 53 jours de la présidentielle, la CFDT, opposée à des actions à caractère "politique sur des enjeux nationaux", sera absente des rassemblements à Paris et dans la plupart des autres villes. Sous le mot d'ordre "trop c'est trop", les syndicats européens dénoncent le nouveau traité budgétaire, accusé d"institutionnaliser l'austérité", à la veille du sommet de l'UE des 1er et 2 mars.
En France, 160 manifestations ou rassemblements sont prévus, selon un comptage de la CGT, dont 130 à caractère unitaire (mais la CFDT sera présente dans seulement une vingtaine). Des défilés devraient notamment avoir lieu dans la matinée à Lyon, Toulouse, Marseille… A Paris, un rassemblement se tiendra à la mi-journée place de la Bastille, où les leaders de quatre syndicats (CGT, Unsa, FSU, Solidaires) prendront la parole. Il sera suivi d'une manifestation en direction de la place de la Nation, avec en carré de tête notamment le numéro un de la CGT, Bernard Thibault. Le syndicat étudiant Unef rejoindra le cortège, alors que l'Unsa ne défilera pas.
La RATP et Air France ne prévoient pas de perturbations
Dans les transports, un préavis de grève est déposé à la SNCF de mardi soir 20 heures à jeudi matin 8 heures. La SNCF table sur de légères perturbations. Le trafic TGV province-province sera en moyenne de deux trains sur trois. Trois TER sur quatre seront assurés. Et la SNCF prévoit la circulation d'un Intercités sur deux (consultez la liste des prévisions ici en PDF).
La RATP et Air France ne prévoient pas de perturbations. Des réseaux locaux de transports urbains pourraient être légèrement affectés par des débrayages en Ile-de-France et dans une série de villes dont Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Angers et Dijon.
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