La Cour de cassation a rendu un arrêt favorable à une salariée jugée victime de discrimination salariale
Dans un arrêt daté du 6 juillet, révélé par le journal Les Echos et consulté par l'AFP, la haute juridiction a décidé qu'une salariée s'estimant discriminée pouvait s'appuyer sur une comparaison avec des collègues masculins.Une comparaison possible même s'ils n'exerçaient pas exactement les mêmes fonctions.
Dans un arrêt daté du 6 juillet, révélé par le journal Les Echos et consulté par l'AFP, la haute juridiction a décidé qu'une salariée s'estimant discriminée pouvait s'appuyer sur une comparaison avec des collègues masculins.
Une comparaison possible même s'ils n'exerçaient pas exactement les mêmes fonctions.
Une responsable des ressources humaines, du juridique, des services généraux et membre du comité de direction d'une entreprise, s'estimait victime de discrimination salariale en raison de son sexe. Elle avait comparé sa situation à celle des directeurs chargés de la politique commerciale et des finances de l'entreprise, membres comme elle du comité de direction.
"Importance comparable dans le fonctionnement de l'entreprise" et une "charge nerveuse du même ordre"
Son employeur avait fait valoir que la discrimination salariale n'est reconnue que si le salarié s'estimant victime peut comparer sa rémunération avec "d'autres salariés placés dans une situation identique ou encore effectuant un travail de valeur égale". Il soutenait aussi que "n'effectuent pas un travail de valeur égale des salariés qui exercent des fonctions différentes dans des domaines d'activité nettement distincts".
Mais la Cour de cassation a validé le raisonnement de la cour d'appel, qui avait relevé entre la salariée et ses collègues masculins "une identité de niveau hiérarchique, de classification, de responsabilités, leur importance comparable dans le fonctionnement de l'entreprise, chacune d'elles exigeant en outre des capacités comparables et représentant une charge nerveuse du même ordre".
La responsable des ressources humaines, qui avait "une ancienneté plus importante et un niveau d'études similaire", était moins payée que ses collègues masculins, sans que l'employeur ait apporté "la preuve d'éléments étrangers à toute discrimination justifiant cette inégalité" de traitement.
À regarder
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
-
Les "MedBeds, ces lits médicalisés qui affolent les complotistes
-
Front en Ukraine : des robots au secours des blessés
-
Taylor Swift : la chanteuse de tous les records
-
Robert Badinter : le discours qui a changé leur vie
-
Nouveau Premier ministre, retraites : les temps forts de l'interview de Sébastien Lecornu
-
Lennart Monterlos, détenu en Iran depuis juin, a été libéré
-
Charlie Dalin : sa course pour la vie
-
La mère de Cédric Jubillar se dit rongée par la culpabilité
-
Le convoi du président de l'Équateur attaqué par des manifestants
-
Le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort en 1981
-
Pourquoi les frais bancaires sont de plus en plus chers ?
-
Oui, en trois ans, le coût de la vie a bien augmenté !
-
Pas de Pronote dans ce collège
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
Disparition dans l'Orne : la petite fille retrouvée saine et sauve
-
"L’antisémitisme est devenu une mode", déplore Delphine Horvilleur
-
"Une pensée de l'espoir" nécessaire pour Delphine Horvilleur
-
Ils ont le droit à l’IA en classe
-
"Il y a un monde politique qui est devenu dingue. Il est temps que ça s’arrête. Ça va rendre fou tout le monde"
-
Pouvoir d'achat : les conséquences d'une France sans budget
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter