Le forcené qui avait pris en otage un employé de la communauté d'agglomération d'Orléans s'est rendu vendredi soir
L'homme d'une soixantaine d'années, armé d'un pistolet-mitrailleur, avait pris le directeur de la voirie en otage durant sept heures, dans les locaux de la communauté d'agglomération.Il s'est rendu vers 19h00 sans résistance aux hommes du Raid déployés autour du bâtiment en centre ville, avant d'être placé en garde à vue. L'otage est sain et sauf.
L'homme d'une soixantaine d'années, armé d'un pistolet-mitrailleur, avait pris le directeur de la voirie en otage durant sept heures, dans les locaux de la communauté d'agglomération.
Il s'est rendu vers 19h00 sans résistance aux hommes du Raid déployés autour du bâtiment en centre ville, avant d'être placé en garde à vue. L'otage est sain et sauf.
Pendant les négociations avec les hommes du RAID, le forcené a assuré qu'il avait une bombe, selon le correspondant de l'AFP qui a partiellement assisté aux discussions.
L'homme, muni d'un fusil, s'était présenté vers midi à l'accueil de la Communauté d'agglomération, en centre-ville, demandant à parler au président Charles-Eric Lemaignen (UMP), d'après un témoin.
Le président étant absent, l'individu est monté au deuxième étage de l'immeuble où il a pris en otage un agent de l'établissement.
L'unité d'élite du Raid, appelée en renfort, est arrivée sur place en début d'après-midi. Le quartier a été bouclé par les forces de l'ordre. Le préfet et le directeur de la police départementale se sont également rendus sur place.
Selon un voisin du forcené, celui-ci est un plombier d'une soixantaine d'années qui se dit victime d'injustices diverses de la part de la municipalité et voulait attirer l'attention sur son cas par ce geste. Il vit aujourd'hui du revenu de Solidarité active (RSA) et serait "à bout de nerfs", selon plusieurs témoignages.
L'homme, "un peu parano", n'avait pas l'intention de séquestrer le président de l'agglomération mais souhaitait prendre en otage un employé faisant courir diverses rumeurs à son encontre, a expliqué ce témoin.
Un négociateur du Raid est entré en contact téléphonique avec le preneur d'otage en fin d'après-midi. Le forcené s'était retranché seul dans un bureau avec son otage, qu'il tenait en respect avec une arme à feu à long canon, selon cette source. Il avait donné rendez-vous en milieu de matinée au directeur de la voirie de l'agglomération, selon un journaliste du quotidien La République du Centre, qui lui a parlé au téléphone en début d'après-midi.
À regarder
-
Tempête Amy : deux morts dans les intempéries
-
Guerre à Gaza : le Hamas se dit prêt à libérer les otages
-
Le premier distributeur de frites belges
-
Boucheries, la nouvelle cible des voleurs
-
Deux morts dans une fusillade à Nice
-
Apnée du sommeil : quels risques pour la santé
-
Nouveau gouvernement : le coup de poker de S. Lecornu
-
"Food express", l'expo sur les wagons-bar
-
Ce lycée a un cours unique en France
-
Plus de 49.3, ça veut dire quoi ?
-
Dorothée : le retour gagnant de l'idole des jeunes
-
Mairie de Paris : la guerre des notes de frais
-
Conflit Israël-Palestine : "Une confédération permettra de parvenir à une solution à deux Etats"
-
Des règles plus strictes pour les virements bancaires
-
Le plastique a-t-il vraiment disparu des cantines ?
-
Loto : il oublie de réclamer ses 15 millions d'euros
-
La police de l’immigration au Superbowl de Bad Bunny ?
-
Pizza au matcha : tu valides ?
-
Polémique : Shein ouvre des magasins en France
-
Les Français sont-ils trop propres ?
-
Attaque terroriste : deux morts devant une synagogue à Manchester
-
Pour votre santé, seulement 14g de viande rouge par jour.
-
Ligotés et dénudés : enquête sur un bizutage à Toulouse
-
Boutiques de luxe : nouveau braquage à la voiture bélier
-
Baisses d'impôts : les premières pistes de Sébastien Lecornu
-
On t'emmène à l'entrainement du GP
-
Ces pays où la Gen Z se révolte
-
Immeuble squatté : le désespoir des propriétaires
-
Fraude à 2,3 millions : des dentistes soupçonnés d'escroquerie
-
Au Maroc, deux morts dans les manifestations de la jeunesse
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter