Le mouvement de grève à Ikea France a été "suspendu" vendredi dans l'attente d'une réunion de conciliation lundi
Syndicats et direction se retrouvent lundi alors qu'"il y a eu une ouverture et de la discussion" jeudi à la Direction départementale du travail et de l'emploi, a indiqué vendredi Salvatore Rinoldo, de la CFDT.Le conflit, qui porte sur les salaires, a débuté le 6 février avec une grève sans précédent le 13, avec 23 enseignes d'Ikea France touchées.
Syndicats et direction se retrouvent lundi alors qu'"il y a eu une ouverture et de la discussion" jeudi à la Direction départementale du travail et de l'emploi, a indiqué vendredi Salvatore Rinoldo, de la CFDT.
Le conflit, qui porte sur les salaires, a débuté le 6 février avec une grève sans précédent le 13, avec 23 enseignes d'Ikea France touchées.
Après plus d'une semaine de conflit sur les salaires, le personnel d'Ikea France a obtenu quelques avancées, sans toutefois faire plier le géant suédois de l'ameublement.
Du côté de FO, Sébastien Heim, délégué syndical central, avait indiqué jeudi que chaque syndicat allait "consulter ses bases" vendredi sur les nouvelles propositions de la direction, estimant que la prochaine réunion lundi avec l'inspection du travail serait "déterminante".
L'intersyndicale CGT-FO-CFDT, qui demandait initialement une hausse générale de 4% des salaires, avait finalement proposé une augmentation de 50 euros pour tous les salariés. De son côté, la direction avait réitéré son offre d'une augmentation collective des salaires de 1% et une hausse au mérite de 1%. Elle proposait initialement une augmentation individuelle en fonction des performances de 1,2%, sans augmentation générale.
Ce mouvement de grève "historique" chez Ikea a écorné l'image du groupe suédois qui assure défendre des valeurs comme la "hiérarchie courte", "la recherche du consensus" ou encore "le recrutement basé sur les compétences".
Un mécontentement historique
Au plus fort du mouvement, la direction a recensé quelque 500 grévistes parmi les 5.500 salariés devant travailler, essentiellement en région parisienne et notamment à Franconville (Val-d'Oise), où le magasin a gardé portes closes. La CGT, qui évoque "un mouvement massif", a, elle, dénombré plus de 50% de grévistes.
C'est la première fois qu'Ikea est confronté à un mouvement social "d'une telle ampleur", a reconnu la direction. Depuis huit jours, le mouvement vise à faire plier le géant suédois de l'ameublement sur les salaires du personnel qui compte 8.800 employés en France.
23 magasins sur 26 en France ont été touchés samedi 13 février par le mouvement de protestation des salariés. Mardi 9 février, déjà, trois magasins n'avaient pas pu ouvrir leurs portes.
Les salariés regrettent la disparition de la fibre sociale des débuts
"Depuis la prise en main d'Ikea par une holding, il y a une vingtaine d'années, c'est la course aux bénéfices alors que notre fondateur Ingvar Kamprad avait une fibre sociale plus développée", estime Henri Bru, un ancien de la maison. Déçus par les propositions d'augmentation de salaire, FO, CGT et CFDT avaient appelé jeudi 11 février à une grève immédiate, qu'ils ont qualifiée "d'historique". Ils réclament une hausse générale des rémunérations de 4%.
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