Le procès de l'affaire Bissonnet est renvoyé au 10 janvier en raison de développements dans le dossier apparus vendredi
C'est ce qu'a déclaré le président de la cour d'assises de l'Hérault.L'avocat général avait remis vendredi matin au président de la cour des documents nouveaux concernant une possible tentative de subornation de témoin de la part de Jean-Michel Bissonnet, accusé de complicité dans l'assassinat de sa femme.
C'est ce qu'a déclaré le président de la cour d'assises de l'Hérault.
L'avocat général avait remis vendredi matin au président de la cour des documents nouveaux concernant une possible tentative de subornation de témoin de la part de Jean-Michel Bissonnet, accusé de complicité dans l'assassinat de sa femme.
Jean-Michel Bissonnet nie toute implication dans ce crime. Les avocats de ce dernier ont décidé vendredi matin d'abandonner la défense de leur client sur lequel plane désormais cette suspicion.
La situation avait conduit l'avocat général ainsi que plusieurs avocats à demander une suspension du procès.
Le jardinier du couple, qui a reconnu avoir tué sa patronne, accuse le mari d'avoir commandité le meurtre, une thèse appuyée par Amaury d'Harcourt, un ami du veuf. Celui-ci a reconnu avoir fait disparaître l'arme du crime.
Mes Georges Catala et Jean-Marc Darrigade ont expliqué leur choix d'abandonner la défense en disant que leur client n'avait pas suivi leurs mises en garde sur les "services qui pourraient lui être proposés". "Nous avions mis en garde M. Bissonnet de ce qui pouvait être considéré comme des pièges dans une maison d'arrêt. Il y a succombé, il ne nous a pas écoutés", a dit Me Georges Catala, avec Me Darrigade à ses côtés.
"Certaines personnes particulièrement zélées n'ont pas hésité à lui proposer leurs services pour tenter d'alourdir le fardeau de quelqu'un [Amaury d'Harcourt, NDLR] et d'alléger le sien. Darrigade et moi-même sommes K.O. Nous ne pouvons pas envisager une défense si elle n'est pas entière ou si nous nous posons des questions de conscience", a-t-il ajouté.
Avant cette déclaration, Jean-Michel Bissonnet avait dit à la barre qu'il assumait la responsabilité de ces documents inédits présentés vendredi à la cour. Même si ces documents tendent à prouver sa tentative de subornation de témoin, il s'est redit innocent du crime.
Il a dit s'être "fait avoir naïvement" par un homme qui voulait témoigner en sa faveur. "Moi, par désespoir et naïvement, je lui ai fait confiance", a-t-il déclaré devant la cour qui a repris l'audience après une heure d'interruption, vendredi matin.
Supplément d'information sur les documents saisis
La cour a ordonné vendredi un supplément d'information pour prendre connaissance de ces documents, saisir l'ordinateur de Jean-Michel Bissonnet, procéder à la perquisition de sa cellule, préciser les circonstances exactes de la saisie des documents.
Elle a ordonné l'audition de la personne qui devait venir à la barre pour impliquer M. d'Harcourt, ainsi que celle d'un autre détenu par lequel ces documents auraient transité en prison, selon des premiers éléments d'enquête.
Des confrontations pourront avoir lieu si nécessaire. La cour enfin a décidé de désigner un collège de trois experts pour procéder à une expertise psychiatrique de M. Bissonnet .
À regarder
-
Exclusif : l'enregistrement choc de Cédric Jubillar
-
Navire fantôme russe : des commandos français à bord
-
La folie piment : le goût de l'extrême
-
La Szon Patrol, la trend mascu détournée
-
Alarmes : la guerre des prix
-
Pourquoi la gen Z se révolte au Maroc ?
-
Accro à la PTC à 17 ans
-
À Munich, la fête de la bière endeuillée par une explosion
-
Les trumpistes ne veulent pas de Bad Bunny au Super Bowl
-
C. Rampling, F. Civil : qui joue vraiment du piano ?
-
Gaza, Donald Trump lance un ultimatum au Hamas
-
Drame à Evry : ce que l'on sait
-
Le 2 octobre, il y a cours ?
-
Des sionistes religieux d'extrême droite prêts à s'installer à Gaza
-
Strasbourg : une campagne avec une femme voilée fait polémique
-
Pluies torrentielles : déluge sur Ibiza
-
Quand l'Etat vend le palace de voyous
-
Agression violente : un jeune homme tabassé à mort
-
Au Maroc, les jeunes dans la rue
-
L'Assurance maladie incite les assurés à lutter contre la fraude
-
Ce pont est le plus haut du monde
-
Italie : travailler plus pour réduire la dette
-
Pêche, le chant des coques
-
Pouvoir d'achat : une solution pour augmenter le salaire net
-
C'est quoi le problème avec la Moulaga ?
-
Cette actrice entièrement créée par IA indigne Hollywood
-
Pourboires : faut-il les taxer ?
-
Inondations en Espagne : Valence de nouveau sous les eaux
-
À partir de demain, une nouvelle étiquette
-
Guerre à Gaza : que contient la proposition de paix de Donald Trump ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter