Les marins CGT, qui avaient été interpellés jeudi matin lors de la levée de leur blocage du port, ont été libérés
Une quinzaine de marins CGT ont été libérés dans l'après-midi sans qu'aucune charge ne soit retenue à leur encontre, selon des sources proches de l'enquête.Les forces de l'ordre étaient intervenues jeudi pour débloquer les entrées du port, paralysées depuis mardi par les marins CGT grévistes de la SNCM. Une réunion de crise est prévue le 15 mars.
Une quinzaine de marins CGT ont été libérés dans l'après-midi sans qu'aucune charge ne soit retenue à leur encontre, selon des sources proches de l'enquête.
Les forces de l'ordre étaient intervenues jeudi pour débloquer les entrées du port, paralysées depuis mardi par les marins CGT grévistes de la SNCM. Une réunion de crise est prévue le 15 mars.
Tous les marins qui avaient été arrêtés ont été remis en liberté et aucune charge n'a, pour le moment, été retenue contre eux, même s'ils peuvent être convoqués ultérieurement en fonction de l'évolution des investigations.
La CGT "condamne fermement l'usage de la force" par les pouvoirs publics dans le conflit de la SNCM à Marseille et "exige l'ouverture de réelles négociations", dans un communiqué de la confédération consécutif à l'intervention des forces de l'ordre dans le port phocéen. La centrale de Bernard Thibault "exige que tous les militants entre les mains des forces de police soient immédiatement relâchés", affirmant qu'"on ne réglera pas ce conflit social avec l'armée et la police" et réclamant à nouveau "l'organisation d'une table ronde tripartite syndicats/direction/pouvoirs publics".
Une réunion de crise est prévue le 15 mars à Paris par le conseil de surveillance de la SNCM en présence d'un représentant syndical. "Le conseil de surveillance sera amené à se prononcer sur les propositions du directoire de mettre en oeuvre les mesures d'adaptation nécessaires pour assurer l'avenir économique de l'entreprise", dit la SNCM dans un communiqué.
Les clefs du conflit
Depuis plus de cinq semaines, cinq bateaux de la SNCM sont bloqués à quai (quatre à Marseille et un à Bastia). A l'origine de ce conflit initié par la CGT (majoritaire) et le SAMMM (Syndicat autonome des marins de la marine marchande): la diminution du nombre des rotations entre Nice et la Corse, avec le non-remplacement du navire à grande vitesse "Liamone".
Selon les dirigeants de l'entreprise, gérée par le groupe Veolia (66%) et l'Etat (25%), il s'agit de répondre à une demande des autorités niçoises, adressée également à Corsica Ferries, visant à limiter les nuisances supportées par les riverains du port situé en centre-ville.
Un prétexte, estime la CGT, convaincue que la mesure cache une volonté de démanteler la société et de mettre en oeuvre un plan social.
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