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Les médecins généralistes, qui réclament des moyens pour la médecine de proximité, ont fermé leur cabinet le 18 juin

Le principal syndicat de la profession, MG France, ainsi que le Syndicat de la médecine générale (SMG), l'Union généraliste, l'Union collégiale et le SNJMG (jeunes généralistes), les ont appelés à manifester "leur ras-le-bol".Pour MG France, "il faut remettre tout le système à plat", estimant que "tout ne résume pas un euro de plus".

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Publié le 23/06/2010 12:18

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Des médecins généralistes à proximité du ministère de la Santé, le 8 avril 2010 à Paris (AFP - Patrick Kovarik)

Le principal syndicat de la profession, MG France, ainsi que le Syndicat de la médecine générale (SMG), l'Union généraliste, l'Union collégiale et le SNJMG (jeunes généralistes), les ont appelés à manifester "leur ras-le-bol".

Pour MG France, "il faut remettre tout le système à plat", estimant que "tout ne résume pas un euro de plus".

Le syndicat dénonce "des conditions de travail matérielles (qui) ne sont pas satisfaisantes, le harcèlement des caisses est quotidien".

En avril, après des mois de mobilisation, les médecins généralistes ont obtenu la hausse du tarif de leur consultation, qui sera revalorisée de 22 à 23 euros en janvier 2011.

Les conclusions d'une concertation, chargée de proposer des mesures structurelles sur la médecine de proximité, sont attendues en septembre.