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Les parents de deux fugueuses réclament un avis de recherche national

Deux lycéennes de 16 et 17 ans ont fugué le 4 décembre de leur établissement du Puy-en-Velay (Haute-Loire). Depuis, leurs parents imaginent tous les scénarios et tentent de mobiliser les pouvoirs publics.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 26/12/2012 08:33 Mis à jour le 27/12/2012 15:41

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Camille Lauran et Geneviève Euvrard avaient quitté leur lycée du Puy-en-Velay (Haute-Loire) le 4 décembre 2012.   (DR / FRANCETV INFO) — Camille Lauran et Geneviève Euvrard avaient quitté leur lycée du Puy-en-Velay (Haute-Loire) le 4 décembre 2012. (DR / FRANCETV INFO)

"Le soir de Noël, j'ai regardé dans la rue en me disant : peut-être qu'elle sera là, peut-être qu'elle sera dehors." Sylvie Euvrard est la mère de Geneviève, l'une des deux lycéennes du Puy-en-Velay (Haute-Loire) en fugue depuis le 4 décembre. Elle a lancé un nouvel appel mercredi 26 décembre, sur Europe 1. "Peut-être qu'elle ne peut pas nous donner de nouvelles", s'est inquiétée Sylvie Euvrard. Dans le cas contraire, elle a demandé aux deux adolescentes de la contacter pour rassurer les familles. "Il faut au moins qu'on sache si elles vont bien. Et puis s'il faut aller les chercher, où que ce soit, nous irons les chercher."

Les parents de Geneviève Euvrard et Camille Lauran, l'autre fugueuse, ont adressé une lettre au procureur de la République jeudi pour lui demander de diffuser leur signalement dans toute la France. "Vous avez refusé par deux fois de faire cette démarche", ont-ils écrit dans cette lettre. "Faudrait-il que leurs noms apparaissent dans la rubrique nécrologique pour que vous accédiez à cette demande ?"

Une lettre postée depuis Toulouse

Les deux lycéennes de 16 et 17 ans avaient prétexté une visite à l'infirmerie de leur lycée le 4 décembre vers 9 heures pour prendre la fuite. Une enquête pour disparition de personnes a été ouverte, et la police a reconnu lundi 24 décembre qu'"une fugue de plus de quinze jours est toujours inquiétante".

Les familles ont déposé plainte pour soustraction de mineures, car elles estiment que les jeunes filles sont hébergées par quelqu'un. Sylvie Euvrard a reçu le 11 décembre une lettre postée de Toulouse (Haute-Garonne), dans laquelle sa fille dit "être en sécurité et au chaud tous les soirs". "C'est bien son écriture", a expliqué la mère, "mais elle a pu écrire cette lettre sous la contrainte".