Marc Machin doit demander mardi à la Cour de révision de le blanchir et d'annuler sa condamnation à 18 ans de réclusion
Il a passé 7 ans en prison pour le meurtre, en 2005, de Marie-Agnès Bedot au Pont de Neuilly revendiqué ensuite par un autre homme.Ce procès, devant la chambre criminelle de la Cour de cassation siégeant comme Cour de révision, sera public. Détenu dans le cadre d'une autre affaire - des agressions sexuelles présumées -, il assistera à l'audience.
Il a passé 7 ans en prison pour le meurtre, en 2005, de Marie-Agnès Bedot au Pont de Neuilly revendiqué ensuite par un autre homme.
Ce procès, devant la chambre criminelle de la Cour de cassation siégeant comme Cour de révision, sera public. Détenu dans le cadre d'une autre affaire - des agressions sexuelles présumées -, il assistera à l'audience.
La Cour de révision, seule habilitée en France à annuler les condamnations pénales, rendra sa décision quelques semaines plus tard.
Interpellé en décembre 2001, une dizaine de jours après le meurtre de Marie-Agnès Bedot, Marc Machin, 19 ans lors des faits, avait avoué les faits en garde à vue, parce que, expliquera-t-il plus tard, il en avait "marre des questions, des auditions et de la pression psychologique". Bien qu'il soit ensuite revenu sur ses aveux, il avait été condamné en appel à 18 ans de réclusion, en 2005.
Mais en mars 2008, David Sagno, s'était livré à la police, s'accusant du meurtre de Marie-Agnès Bedot, ainsi que de celui de Maria-Judith Araujo, toujours au pont de Neuilly, en mai 2002. Des analyses ont permis de retrouver l'ADN de David Sagno sur les corps des deux victimes.
La Cour de révision peut rejeter la requête de Marc Machin, annuler sa condamnation et le renvoyer devant une cour d'assises ou annuler purement et simplement sa condamnation, sans renvoi.
Depuis le début du XXe siècle, seulement six dossiers criminels ont été au bout de la procédure de révision et se sont soldés par l'acquittement de personnes condamnées à tort.
Marc Machin a quitté le 7 octobre 2008 la prison de Rouen, mais en juin 2009, il a été interpellé à nouveau et écroué pour une toute autre affaire, où il est soupçonné de plusieurs agressions sexuelles.
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