Mayotte. Un nourrisson meurt dans un centre de rétention
Il était arrivé sur un bateau d'immigrants clandestins mercredi. Une autopsie doit être pratiquée aujourd'hui pour déterminer les causes de sa mort.
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FAITS DIVERS - Un nourrisson de 2 mois, arrivé mercredi soir avec sa mère sur un bateau d'immigrants clandestins, est mort jeudi 16 août au Centre de rétention administrative (CRA) de Mayotte. Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes de sa mort. Une autopsie sera pratiquée vendredi dans la journée. Le procureur de la République, Philippe Faisandier, a précisé que "des prélèvements seront faits et envoyés à La Réunion ou en métropole qui indiqueront vraiment les causes du décès".
Que s'est-il passé ?
Mercredi, à 22 h 45, une barque a été interceptée en mer par un navire de la Marine nationale. A 1 heure du matin, les 26 passagers ont été débarqués sur Petite Terre, où se situe le CRA.
Une évaluation sanitaire a été faite par un infirmier du Centre hospitalier de Mayotte et, à 2 h 40, les passagers ont été transférés au CRA, selon la préfecture de ce département d'Outre-mer.
Puis, jeudi, à 7 h 25, une mère a constaté que son enfant ne se réveillait pas et l'a signalé aux agents de la Police aux frontières. Les pompiers de la caserne située juste en face du centre sont intervenus. Un médecin a tenté sans succès de réanimer le bébé.
Des conditions de rétention dénoncées
Les conditions de rétention sont l'objet de vives critiques, tant des associations, que récemment de sénateurs, préconisant a minima la construction d'un second CRA.
La mère de l'enfant aurait déclaré que la mer était forte durant la traversée, précise le ministère de l'Intérieur, ce qui a pu causer des chocs. Le ministère indique par aillerus que "des bâtiments exclusivement réservés aux familles seront prochainement installés à Mayotte pour permettre de les accueillir dans des conditions satisfaisantes".
Mayotte n'est pas régi par le droit commun en matière de droit des étrangers. La circulaire du ministre de l'Intérieur, rendue publique le 7 juillet, recommandant d'assigner les familles de sans-papiers avec enfants à résidence plutôt que de les placer en rétention, ne s'applique donc pas.
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