"J'ai commencé à voir ma vie défiler" : un randonneur, poursuivi par une ourse dans les Pyrénées, s'en sort indemne
Lucas Meurlet, 22 ans, randonnait avec son père et son frère dans les Pyrénées espagnoles. Il s'est écarté pour escalader une crête et est tombé sur une ourse et ses oursons. Poursuivi par la bête, il l'a confrontée pour sauver sa vie.
Un jeune Nantais, parti mardi 21 août au matin avec son père et son frère en randonnée dans les Pyrénées, s'est retrouvé sur une crête de montagne face à une ourse, avant de prendre la fuite, selon les informations de France Bleu Occitanie.
Lucas Meurlet était dans le Val d'Aran avec son père et son frère. En randonnée dans les Pyrénées espagnoles, il décide de grimper seul vers une crête, direction le Port de Girette, à près de 2 500 mètres d'altitude quand les deux autres randonneurs aperçoivent sur l'autre versant, une ourse et ses trois oursons, là où Lucas est censé arriver. Ils tentent alors d'alerter Lucas, mais trop tard.
L'ourse était à moins de dix mètres du randonneur
Le jeune Nantais de 22 ans se retrouve face à l'ourse en haut du col. Il a à peine dix mètres d'avance quand il commence à s'enfuir, mais l'ourse le poursuit. L'ourse qui vous court après, "c'est une image digne d'un film d'horreur. Face à un ours avec ses pattes aussi larges que vos cuisses, ça fait flipper."
J'avais les jambes qui flageolaient. J'ai commencé à voir ma vie défiler
Lucas Meurlet, randonneurà France Bleu Loire Océan
Lucas s'arrête alors et se dresse face à la bête, les mains écartées avec ses bâtons de randonnée. "Elle a commencé à me tourner autour", témoigne Lucas au micro de France Bleu Loire Océan.. "J'ai écarté les bras. J'ai essayé de l'impressionner."
Elle m'a chargé deux fois. La troisième fois, elle a ouvert la gueule. Du coup, je me suis avancé face à elle pour lui montrer que j'avais envie de vivre. J'ai crié de toutes mes forces. Et là, l'ourse a reculé et pris la fuite
Lucas Meurlet
Pétrifié, le randonneur se réfugie derrière un buisson. Le père de Lucas a, entre-temps, appelé le 112. Trois hélicoptères espagnols arrivent très vite sur les lieux et récupèrent Lucas en haut d'un pic. Les trois randonneurs finissent par se retrouver et décident de repartir vers le refuge d'Eylie à Sentein en Ariège.
"Clairement après ça, tu comprends que la vie elle peut s'arrêter assez rapidos, rajoute Lucas. Après, sous le coup de l'adrénaline,, j'en rigolais. Mais quand je me suis réveillé le lendemain, j'ai réalisé que j'aurais pu y laisser ma peau."
À regarder
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter