Toulouse : un avion dérouté en urgence pour évacuer des passagers ivres
Un nouvel incident a eu lieu sur un vol Ryanair qui faisait la liaison entre Londres et Alicante, vendredi 26 septembre. À son bord, six jeunes Britanniques éméchés et ingérables, qui se rendaient à un enterrement de vie de garçon. Le pilote à dû se poser en urgence à Toulouse.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Des applaudissements pour les forces de l'ordre, dans un avion venant d'être dérouté à Toulouse (Haute-Garonne). Un steward leur désigne les fauteurs de troubles : six passagers britanniques, manifestement très alcoolisés. L'un d'eux aurait tenté d'ouvrir une issue de secours en plein vol. Certains résistent violemment et doivent être débarqués par la force, tenus par l'oreille et menottés.
Le vol Ryanair, parti vendredi 26 septembre de Londres (Royaume-Uni), devait se rendre à Alicante, en Espagne. Mais après trois quarts d'heure de vol, face à des voyageurs incontrôlables, le pilote a demandé l'autorisation exceptionnelle d'atterrir à Toulouse.
Une scène devenue fréquente à bord des vols qui desservent le Royaume-Uni
La scène est devenue fréquente à bord des vols qui desservent le Royaume-Uni, où le nombre d'incidents liés à des passagers perturbateurs a triplé en trois ans. En cause, bien souvent des voyageurs ivres. Le personnel navigant est rodé à ce genre d'épisodes, notamment sur les vols depuis l'Angleterre. "Ça peut arriver parfois, si la situation dégénère, que le commandant de bord mette le signal des ceintures, 'attachez vos ceintures', pour éviter qu'il y ait une agression ou une menace physique", explique Rémi Duchange, inspecteur du personnel navigant chez SkySuccess.
Les disputes qui dégénèrent en altitude coûtent des millions au secteur aérien, du fait des déroutages et des retards. Pour y remédier, le patron de Ryanair réclame une limite de consommation d'alcool dans les aéroports, comme c'est déjà le cas à bord : deux verres maximum par personne. À Toulouse, les passagers débarqués risquent jusqu'à cinq ans de prison si la compagnie porte plainte. Ils ont passé la nuit en cellule de dégrisement.
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