Incendie devant la synagogue de La Grande-Motte : "C'est grave, choquant et honteux", dénonce le maire Stéphan Rossignol
Le ministre de l'Intérieur démissionnaire a depuis demandé à tous les préfets de France de "renforcer immédiatement la présence statique des forces de l'ordre" devant l'ensemble des lieux de culte juifs en France.
"C'est grave, choquant et honteux de voir qu'aujourd'hui, une fois de plus, la communauté israélite est touchée", a réagi samedi 24 août sur franceinfo Stéphan Rossignol, le maire de La Grande-Motte dans l'Hérault, après l'incendie de véhicules suivi d'une explosion devant la synagogue de la ville. Il rappelle
que dans sa ville vit une communauté juive "importante". "C'est un attentat dirigé contre la communauté juive", estime-t-il.
"Il n'y avait pas de surveillance particulière", ajoute Stéphan Rossignol, car -selon lui- il n'y avait "pas d'éléments" indiquant une menace particulière. "Mais la gendarmerie est en face de la synagogue, on ne peut pas être plus près, et puis il y a les caméras de la ville et la synagogue est aussi équipée en caméras, donc il était difficile de prévoir plus", assure le maire de la ville. Désormais, la sécurité devant cette synagogue sera renforcée. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur démissionnaire, a demandé à l'ensemble des préfets de France de "renforcer immédiatement la présence statique des forces de l'ordre" devant tous les lieux de culte juifs en France.
Le suspect "n'a pas réussi à pénétrer" dans la synagogue
Les caméras de la ville "sont en train d'être visionnées". "On ne sait pas si l'individu est sorti de la ville ou s'il est encore dans la ville", affirme Stéphan Rossignol concernant le suspect présumé des incendies. Le maire assure que "l'individu en question n'a pas réussi à pénétrer à l'intérieur de la synagogue, alors que c'était clairement son objectif". Seules les portes de la synagogue ont été touchées par les flammes.
Concernant le policier municipal blessé, Stéphan Rossignol indique que "son état semble moins grave que prévu". L'officier "a été propulsé par l'impact de la bonbonne de gaz qui a explosé" et "projeté au sol". Il est examiné au CHU de Montpellier "mais son état n'inspire pas d'inquiétude" à ce stade.
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