Plusieurs centaines d'ouvriers de Renault se dirigeaient en début d'après-midi vers le Mondial de l'automobile
Les banderoles proclamaient "la retraite à 60 ans, on y tient" et la solidarité avec les sous-traitants et sous-équipementiers menacés. Des ouvriers de différentes entreprises défilaient ensemble à l'appel de la CGT-Métallurgie et de la CGT-Chimie.
Les banderoles proclamaient "la retraite à 60 ans, on y tient" et la solidarité avec les sous-traitants et sous-équipementiers menacés. Des ouvriers de différentes entreprises défilaient ensemble à l'appel de la CGT-Métallurgie et de la CGT-Chimie.
Parmi les cris-entendus lors de leur passage place Balard : "ouvriers licenciés, sous-traitants liquidés," "ça suffit".
Depuis le métro Javel (XVe arr.), les salariés de constructeurs et d'équimentiers (Renault, PSA, Michelin, Goodyear Amiens, Faurecia ou encore Cooper-Standard), ont défilé en direction de la porte de Versailles où se tient le salon de l'automobile jusqu'au 17 octobre, aux cris de "tout est à nous, rien n'est à eux" ou encore "la retraite on s'est battu pour l'avoir, on se battra pour la garder".
Quelques salariés de Valéo et Audi avaient aussi fait le chemin depuis la Belgique.
Visite du Mondial de l'Auto
Les manifestants ont été autorisés à entrer à l'intérieur du salon pour le "visiter", selon le mot du directeur technique du Mondial, Jean-François Imbert.
"Il est de tradition qu'ils puissent visiter le Mondial puisque ce sont des ouvriers qui travaillent dans l'industrie automobile. Jusqu'à présent, cela s'est toujours bien passé", a-t-il dit à l'AFP.
Il a précisé avoir "négocié avec la CGT pour organiser" leur venue à l'intérieur du salon. Avant de pénétrer dans le Palais des expositions, la CGT a appelé à "respecter l'outil de travail" et à faire preuve de "responsabilité".
Le responsable CGT de l'usine Goodyear à Amiens, Mickaël Wamen, a expliqué que le salon était "une vitrine technologique" et qu'il en avait "ras le bol de voir des bagnoles ultra-modernes fabriquées partout sauf en France alors que les voitures made in France, c'est faisable".
Avant la journée de mobilisation de mardi, on notait les mêmes revendications : reconnaissance de la pénibilité, augmentation des salaires, maintien de l'emploi ...
Nicolas Dupont-Aignan affirmait cette semaine sur France 3 ("Ce soir au jamais") qu'un million d'emplois avait été délocalisés en quatre ans dans l'automobile.
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