Démission de Michèle Rubirola : "Il ne s'agit pas d'une rupture mais d'une continuité", assure Olivier Faure
Pour le patron du PS, la décision de la maire de Marseille d'échanger son fauteuil avec celui de son premier adjoint montre qu'elle n'est pas "intéressée par le pouvoir" mais par la réussite du projet du Printemps marseillais.
Pour Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, la démission de Michèle Rubirola, maire de Marseille, mardi 15 décembre, n'est pas "une rupture". "Il s'agit d'une continuité", a-t-il affirmé sur franceinfo. L'élue Printemps marseillais souhaite échanger sa place avec son premier adjoint Benoît Payan, évoquant des problèmes de santé.
Face aux critiques de l'opposition marseillaise, le patron du PS comprend "la stupéfaction et l'inquiétude qui peut naître de cette démission". Mais il rappelle que Michèle Rubirola "renouvelle le genre politique" et a "toujours considéré qu'elle était dans une équipe et qu'elle va continuer à faire équipe".
Elle ne s'en va pas, elle ne s'envole pas, elle ne démissionne que de sa fonction de maire.
Olivier Faureà franceinfo
Selon Olivier Faure, la désormais ex-maire de Marseille "demande à l'un de ceux qui ont construit le Printemps républicain avec elle, de prendre sa suite, mais pour marcher dans ses pas", ajoute Olivier Faure.
Rubirola et Payant ont "toujours fait équipe"
Le premier secrétaire du PS estime que la force du Printemps marseillais "c'est d'avoir construit une équipe avec des gens très différents, mais qui marchent derrière la même volonté". Il se dit certain que l'ensemble des élus de la majorité va "continuer à nettoyer les écuries d'Augias et faire en sorte que cette ville ne soit plus celle qu'on montre du doigt, mais celle qui brille par son propre talent. Parce que Marseille est une ville de talent". Benoît Payan, qui devrait prendre le fauteuil de maire de Marseille, et Michèle Rubirola ont "depuis toujours fait équipe ensemble", rappelle Olivier Faure. Le premier adjoint est "le corédacteur" du programme du Printemps marseillais.
Le patron du PS tient aussi à souligner qu'il est "très fréquent d'avoir en cours de mandat, un maire qui démissionne pour laisser sa place aux maires suivants". Olivier Faure voit dans la décision de Michèle Rubirola la preuve de sa probité : "On a pour une fois une femme qui nous dit : ce n'est pas le pouvoir qui m'intéresse. Ce que je veux, c'est que le projet avance, je n'en ai pas la force. Je laisse la place à quelqu'un d'autre mais je serai encore dans l'équipe". "Faisons leur confiance", lance le premier secrétaire du Parti socialiste.
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