Essonne. "Une attaque de diligence de l'époque moderne" sur le RER D
Samedi soir, vingt à trente personnes sont montées à bord d'une rame à Grigny pour délester les passagers de leur téléphone portable et de leur argent.
Cela ressemble à un western, avec un RER en guise de diligence. Vingt à trente personnes au visage dissimulé sont montées, samedi 16 mars, dans une rame du RER D à Grigny-Centre (Essonne) pour dépouiller les passagers, a-t-on appris lundi. Les assaillants ont forcé les voyageurs à leur remettre argent et téléphones portables. Selon la police, "huit à neuf victimes" de vols avec violence ont été recensées mardi à la mi-journée et six plaintes déposées.
"C'était un minimum préparé"
Tout débute sur les coups de 22 heures, samedi. "J'étais dans le RER en direction de Corbeil-Essonnes. A Grigny, nous avons entendu beaucoup de bruit et de cris et nous avons vu des gens courir sur les quais, a déclaré à l'AFP un étudiant à Evry, sous couvert d'anonymat. Après avoir tiré le signal d'alarme, les jeunes gens, qui avaient le visage dissimulé, sont passés de wagon en wagon et ont attaqué 'le plus de monde possible'. Moi, j'ai pris un coup de poing et du gaz lacrymogène dans les yeux. Ils ont arraché le sac à main de mon amie et m'ont pris mon argent."
Le groupe aurait tiré le signal d'alarme avant d'attaquer les wagons "simultanément", explique une victime sur France Info. Ce qui laisse penser que l'attaque était organisée. "Ils ont infiltré tous les wagons en même temps et sont sortis. Donc c'était un minimum préparé", précise un autre passager sur Europe 1. "Cela ressemble à une attaque de diligence de l'époque moderne, a estimé un policier. De cette ampleur, ce n'est pas habituel."
Dispositif policier renforcé jusqu'à nouvel ordre
Interrogée par Le Figaro, la SNCF explique que les bandes de vidéosurveillance ont été réquisitionnées par la police. La compagnie a renforcé ses équipes de surveillance sur la ligne D du RER, et des renforts sont attendus mardi, notamment en soirée. Un dispositif policier renforcé va être mis en place à partir de 15 heures mardi et jusqu'à nouvel ordre, a précisé la police.
Début février, c'est un TGV qui avait été attaqué à Marseille. Les auteurs des faits avaient expliqué, pour leur défense, qu'ils avaient été dépassés par les événements en tournant un clip de rap.
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