Frappes aériennes à Doha : Israël cible les hauts responsables du Hamas au Qatar

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Article rédigé par France 2 - A. Miguet, C. Duval, N. Halahmi, M. Benoliel - Édité par l'agence 6Medias
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Une attaque spectaculaire d'Israël au Qatar, mardi 9 septembre. Des explosions ont retenti en début d'après-midi dans la capitale, à Doha. Quelques minutes plus tard, l'armée israélienne revendiquait avoir mené des frappes ciblées sur de hauts responsables du Hamas. Le Qatar a dénoncé de son côté une attaque lâche.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


D'épaisses fumées noires s'élèvent dans le ciel de Doha, suite à plusieurs explosions retentissantes, mardi 9 septembre. Des bâtiments de la capitale du Qatar ont été frappés par l'aviation israélienne. L'impact du bombardement a notamment été filmé par une caméra de surveillance.

Des résidents étaient ciblés en particulier, car y vivaient ou travaillaient des hauts dignitaires du Hamas. Responsables politiques, financiers, porte-paroles, tels que Khaled Mechaal, dirigeant du mouvement jusqu'en 2017 ou Khalid al-Hayya, principal négociateur du groupe pour un cessez-le-feu à Gaza. On pouvait les apercevoir à Doha déjà, devant la chaîne de télévision Al Jazeera, le 7 octobre 2023, priant et se félicitant des massacres perpétrés par leur mouvement en Israël.

Le Qatar condamne les attaques israéliennes

On ignore si après les frappes aujourd'hui au Qatar, les responsables ont péri ou ont survécu. L'émirat a immédiatement condamné les frappes survenues dans l'après-midi du 9 septembre. "L'État du Qatar condamne fermement l'attaque israélienne lâche qui a visé des immeubles résidentiels", déclare un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

De son côté, Benjamin Netanyahou, qui a suivi les opérations militaires en direct, assume. "En tant que Premier ministre d'Israël, je dois tenir mes promesses et il fallait que ces terroristes rendent des comptes", s'est-il exprimé. Les négociations pour une trêve à Gaza n'auront probablement plus lieu à Doha, mais la proposition américaine de cessez-le-feu reste d'actualité pour le gouvernement israélien qui appelle le Hamas à Gaza à l'accepter.

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