Immobilier : les taux vont-ils repartir à la hausse dans les mois suivants ?

Publié le 08/08/2025 22:34

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France 2 - R. Asencio, M. Renier, S. Kretzschmar - Édité par l'agence 6Médias

France Télévisions

Après des mois consécutifs de baisse, les taux d'emprunts immobiliers, environ à hauteur de 3% en moyenne aujourd'hui, devraient repartir à la hausse dans les mois qui viennent. Explications et témoignages d'emprunteurs.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

C'est un chantier d'envergure qu'on peut observer en Île-de-France, où, bientôt, plusieurs centaines de logements verront le jour. Clément Choussy, enseignant, a signé jeudi 7 août afin de devenir propriétaire de l'un d'entre eux dans quelques mois. Pour acheter, il a fait un crédit de 191 000 euros, avec un taux d'intérêt trop important à son goût : 3,6 %. Mais il redoutait que cela soit pire dans quelques mois.

"J'ai demandé à ma courtière de faire au plus vite pour sécuriser le taux le plus bas possible. Malheureusement, je trouve ça quand même toujours trop élevé. Mais c'est toujours mieux que ce qui pourrait arriver", livre le primo-accédant.

Des taux en baisse depuis un an

Des taux qui ont baissé l'année dernière. Mais depuis janvier, ils stagnent à plus de 3 %. On observe même une légère tendance à la hausse depuis avril. Car la Banque centrale européenne (BCE) a décidé d'arrêter de baisser ses taux directeurs sur les marchés. Résultat, les taux d'intérêt pourraient augmenter à la rentrée. "Il faut occulter le fait qu'on retourne à des 1 %, etc., moins de 1 %. Là, les taux actuels sont dans la moyenne basse de ce qu'on a connu ces 20 dernières années", selon Estelle Rousseau, courtière et responsable à l'agence Empruntis.

Difficile à entendre pour sa cliente qui achète une nouvelle maison plus grande. On lui propose un crédit avec un taux à 3,19 % sur 25 ans. Bien plus élevé que pour son premier achat en 2020. Ce retour à la hausse des taux d'intérêt pourrait impacter le marché immobilier, qui avait retrouvé des couleurs, avec plus de 2,5 % de transactions en un an.